En l’occurrence, il s’agissait de bonnes terres arables traditionnellement occupées par une tribu. Celle-ci en avait été spoliée lors de la guerre de libération en 1971: les documents officiels avaient été falsifiés, et des « sédentaires » s’étaient impunément installés sur les lieux. Depuis longtemps, la Commission « Justice et Paix » du diocèse avait dénoncé cette injustice, et elle a joué un rôle important dans le processus qui a abouti au rétablissement de la légalité.
Par ailleurs, le vice-président, M. Moudud Ahmed, a annoncé à Dacca, le 7 octobre, qu’il se proposait de réunir bientôt une conférence nationale à laquelle prendraient part des fonctionnaires de plusieurs ministères et des représentants de toutes les tribus. Il est indispensable, a-t-il dit, que des canaux de communication soient établis entre les diverses tribus, pour accroître dans le pays la paix, le progrès et la prospérité. M. Michael S. Adhikari, conseiller auprès de la présidence pour les organisations non gouvernementales, a été chargé de mener à bien cette initiative.