Parmi les participants, on comptait 26 évêques, 15 prêtres et 6 militants laïcs. Le Bureau des Affaires religieuses du gouvernement avait quant à lui dépêché 14 personnes.
Apparemment irrité par les contacts à l’étranger de certains membres de l’Eglise, M. Zhang Shengzuo, directeur adjoint du Département du Front uni, a réaffirmé l’opposition du gouvernement aux relations des catholiques chinois avec le pape, en violation du principe d’autonomie de l’Eglise de Chine. De plus, l’Eglise catholique doit être réorganisée et l’éducation politique de ses membres renforcée, a ajouté M. Zhang.
Les catholiques « clandestins » ont aussi été mentionnés: ils doivent être éduqués par le gouvernement et persuadés de rejoindre l’Eglise « officielle » soutenue par le régime. Les provinces du nord de la Chine, d’où provenaient les participants, sont précisément celles où l’Eglise catholique « clandestine », fidèle à Rome, est la plus forte et la mieux organisée. M. Wu Xueqian, vice-premier ministre, a proclamé, une fois encore, la détermination du gouvernement à réprimer les activités religieuses illégales.
Un certain nombre d’interventions ont porté sur les événements politiques qui ont récemment affecté l’Europe centrale et les républiques baltes. Il semble que le rôle des Eglises dans ces bouleversements inquiète les autorités de Beijing (2).
Un séminaire du même type pourrait bientôt être organisé pour les dirigeants catholiques des provinces méridionales.