Eglises d'Asie

Reprise des activités bouddhistes et des festivités traditionnelles

Publié le 18/03/2010




Depuis la révision de la Constitution cambodgienne en 1989, la situation s’est peu à peu améliorée dans le pays tant pour les bouddhistes que pour les musulmans et les chrétiens (3).

En ce qui concerne le bouddhisme, les échanges intermonastiques avec l’étranger commencent à se développer. Au début de novembre 1990 par exemple, une délégation de moines thaïlandais a séjourné à Phnom Penh, et y a rencontré le président de l’Assemblée nationale et du Front patriotique M. Chéa Sim. D’autres moines, khmers ceux-là, venus notamment des Etats-Unis, sont également venus en visite au pays.

Dans les premiers jours de décembre, un rassemblement de 4 000 personnes – religieux, religieuses et laïcs – s’est tenu dans la cité d’Angkor Thom, juste au nord du site archéologique d’Angkor Vat: il s’agissait de reconsacrer une statue du Bouddha, au temple du Bayon, datant du XIIIème siècle. Le ministre des Transports, M. Ros Choun, qui assistait à la cérémonie, avait apporté l’offrande de la capitale, équivalant à 8 500F et destinée à ériger un auvent protégeant la statue des intempéries. Et l’agence officielle de presse de commenter: “A présent, le bouddhisme et les autres religions ont repris vie au Cambodge.”

Reprise également des festivités traditionnelles. Pour la première fois depuis 20 ans a été célébrée, le 2 novembre 1990, la “Fête des eaux”: du haut d’un pavillon dressé pour la circonstance face au palais royal, M. Chéa Sim, entouré du président Heng Sarim et du premier ministre Hun Sen, a observé les régates au cours desquelles se sont affrontées 88 pirogues, manoeuvrées par des équipages masculins et féminins.