Le P. Richard W. Timm, secrétaire de la Commission épiscopale « Justice et paix », rappelait cette vérité première au cours d’un séminaire qui a rassemblé, le 24 janvier 1991, quelque 500 professeurs et élèves de l’université de Dacca.
Le Bangladesh connaît en effet de graves problèmes d’environnement: la terre perd rapidement sa fertilité, les réserves d’eau s’épuisent, les fleuves emportent leurs rives, les cours d’eau s’ensablent, les régions côtières deviennent impropres à la pêche. Mais le plus grave est la destruction des forêts qui entraîne à son tour l’érosion du sol. Alors qu’en Inde, elles couvrent 11% de la surface totale, les forêts n’occupent plus que 6% de la superficie du Bangladesh. 70 000 hectares disparaissent chaque année, en grande partie à cause d’une exploitation commerciale exagérée, encouragée souvent par la complicité des autorités.
Le P. Timm rappelle que Dieu a placé le contrôle des ressources naturelles entre les mains de l’homme. Celui-ci doit se comporter en représentant de Dieu, il doit être un intendant fidèle de la création, vivre en harmonie avec elle et avec ses frères.