Il a noté que la supervision gouvernementale des affaires religieuses devait se limiter à vérifier que les lois et la politique religieuse de l’Etat étaient bien respectées. M. Luo s’est réjoui que ce point ait été clarifié par le premier ministre, M. Li Peng, durant la Conférence nationale des religions en décembre 1990 (2).
Se référant sans doute à des difficultés récentes (3), M. Luo Guanzong a estimé que l’utilisation de la force ne devrait pas être admise pour régler les problèmes religieux, et que la politique de liberté religieuse devait être respectée. Il a noté par ailleurs qu’un certain nombre de lieux de culte n’avaient pas encore été rendus aux protestants dans plusieurs provinces du pays.
Il a terminé son intervention en souhaitant une meilleure communication entre le gouvernement et les organisations religieuses. Il a aussi critiqué les organisations religieuses étrangères qui utilisent la religion pour inciter les masses à s’opposer au Parti communiste et au socialisme.