Du côté des chrétiens, Mgr Oswald Gomis, évêque auxiliaire de Colombo et secrétaire général de la Conférence épiscopale, avait lancé un appel aux catholiques du pays, les invitant à s’unir à la prière de leurs compatriotes. Partout, à travers l’île, des messes spéciales ont été célébrées pour la paix.
Un seul petit problème: les leaders bouddhistes avaient invité les responsables des autres religions à sonner les cloches de 17h56 à 18h01… L’heure indiquée n’avait pas été choisie au hasard. Les astrologues bouddhistes l’avaient désignée comme “heure faste”. Ils avaient consulté les auspices. Aussi Mgr Marc Fernando, évêque de Chilaw, a-t-il cru devoir avertir ses prêtres et leur demander de bien expliquer à leurs paroissiens que les chrétiens ne croient pas aux “temps propices”. Toute heure, dit-il, est favorable parce que donnée par Dieu.