Selon Mgr Oswald Gomis, évêque auxiliaire de Colombo, ces jeux de hasard encourageaient la délinquance juvénile, détruisaient le sens moral des jeunes et favorisaient l’indiscipline, faisant ainsi peser une menace sur la société cinghalaise.
Le Rév. Kingsley Mutthaiah, responsable de l’Eglise méthodiste, se félicite lui aussi de cette décision gouvernementale.
Quant aux leaders bouddhistes, ils rappellent que Bouddha interdit tous les jeux d’argent quels qu’ils soient.
Le P. Stanley Abeysekera, recteur du collège St Joseph de Colombo, où étudia le président Premadasa, commente: “L’ouverture de notre économie, tout en étant bénéfique, a en même temps inondé le marché de pornographie et de choses comme les machines à sous”.
Ces dernières sont, depuis plusieurs années, très populaires dans le pays, surtout auprès des écoliers et des adolescents. Pour l’île entière, on en compterait une centaine de milliers, situées bien souvent à proximité des écoles, des églises ou des temples. Selon certains rapports de police, des adolescents allaient jusqu’à vendre les articles ménagers volés chez eux, afin de satisfaire leur passion du jeu.
Le gouvernement srilankais a ordonné la fermeture des casinos du pays à partir du 6 juin 1991.