Ce cri d’alarme a été relayé par divers responsables de services tant publics que privés. Le “chiffre exact” n’est pas connu, mais le Dr Marcus Fernando, directeur du Bureau national de l’éducation à la santé, avance celui de 1 000 à 1 500 avortements illégaux en moyenne par jour pour la seule capitale, chez des gens mariés ou non, et même chez de tout jeunes couples encore en âge scolaire. Il faut absolument qu’on y prenne garde, prévient-il.
De son côté, M. Gadwin Mendis, dirigeant de l’Institut srilankais de la famille, assure qu’il est de notoriété publique que certains médecins exploitent des “maisons de soins” semi-clandestines où l’on peut avorter à n’importe quel stade de la grossesse. Aucune mesure n’est prise à leur encontre, assure-t-il.