Reprenant à son compte une suggestion des Nations Unies, la Conférence épiscopale de Thaïlande a décidé de réserver, chaque année, le troisième dimanche de novembre à une célébration des droits de l’homme. A cette occasion, elle a publié une lettre pastorale dans laquelle elle exprime sa conviction que, sans respect effectif des droits de chacun, la paix ne pourra s’établir dans le monde. Citant même certains passages de la Déclaration des droits de l’homme, à laquelle les évêques assurent souscrire entièrement, le document invite les chrétiens, chacun dans son domaine, à respecter et à défendre le caractère sacré et la dignité de la personne humaine, qui doit pouvoir jouir de la liberté et être traitée avec équité.
Appel est fait tout spécialement aux éducateurs et aux professeurs pour qu’ils s’attachent à développer chez les jeunes une compréhension correcte des devoirs qu’impliquent les droits des autres, individuellement et collectivement, en insistant sur la vertu de tolérance comme fondement de l’amitié entre les peuples aussi bien qu’entre les différentes races et religions.
La lettre pastorale ne comporte aucune référence à la situation des droits de l’homme en Thaïlande. Elle est signée par le président de la Conférence épiscopale, Mgr George Yod Phimphisan, évêque d’Udon Thani.
