Dans son message aux participants, le cardinal Francis Arinze, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, rappela que la paix et l’harmonie sont nécessaires à la croissance de tout être vivant. De son côté, le ministre pakistanais des Affaires religieuses mettait le désordre et la violence, sévissant dans plusieurs régions du pays, sur le compte du matérialisme qui affecte les relations humaines dans tous leurs aspects. « Il en résulte, dit-il, un refus des valeurs humaines spirituelles
Un membre catholique de l’Assemblée provinciale du Pendjab, M. Johnson Michael, exprimait l’opinion que les problèmes du pays ne sont pas inputables à la religion, mais à la différence entre riches et pauvres. Il ajoutait: « Chrétiens et musulmans devraient, ensemble, se mettre au travail en faveur des droits de l’homme: nous y gagnerions la paixEt le président pakistanais écrivait: « Quelle que soit la communauté à laquelle nous appartenons, il nous incombe à tous de travailler à établir l’harmonie sociale, d’éliminer tout ce qui peut menacer la cohésion nationale et de contribuer aux efforts du gouvernement en faveur de la paix ».
