Selon M. Lai, la restructuration en cours du secteur tertiaire, le déplacement des industries locales vers les provinces du sud de la Chine, l’importation à bas prix de travailleurs étrangers affectent sérieusement les ouvriers du pays qui ne bénéficient d’aucune facilité de formation pour des tâches nouvelles. Par ailleurs, les salaires sont maintenus à un niveau artificiellement bas par l’importation de travailleurs étrangers, précise M. Lai Kin-biu.
Ce dernier estime aussi que le Conseil législatif récemment élu est formé majoritairement de membres des classes moyennes peu sensibles aux problèmes des travailleurs.
C’est la même critique qu’il adresse à l’Eglise catholique qui, à ses yeux, ne s’occupe pas suffisamment de défendre les intérêts des ouvriers et ne possède qu’une seule organisation, la JOC, qui s’intéresse réellement à ces questions. La JOC, elle-même, « n’a que très peu de membres et ses méthodes ne sont pas très militantesnote-t-il encore.