Depuis un an, des pourparlers avaient lieu entre l’Inde et le Sri Lanka sur cette question. Mais les choses n’avançaient guère, jusqu’au moment où, après l’assassinat de Rajiv Gandhi, Mme Jayalalitha, premier ministre du Tamil Nadu, fit comprendre que ces réfugiés n’étaient plus aussi bienvenus qu’auparavant (9).
Le gouvernement du Sri Lanka a essayé de convaincre le Haut-commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés de prendre sa part de responsabilité dans les rapatriements. Mais cette organisation exigeait de vérifier que tous les départs étaient bien volontaires, ce qui supposait la présence de ses représentants dans les camps situés au sud de l’Inde. Celle-ci n’a pas donné son accord et les rapatriements ne se font donc pas sous l’égide des Nations Unies.
Le Tamil Nadu abrite environ 200 000 réfugiés du Sri Lanka.