Eglises d'Asie – Chine
Tibet: la situation des droits de l’homme ne s’est pas améliorée
Publié le 18/03/2010
La plupart de ces prisonniers d’opinion sont des moines et des nonnes bouddhistes, arrêtés pour avoir manifesté leur volonté d’obtenir l’indépendance du Tibet. L’un d’entre eux, Ama Phurbu, a été condamné à trois ans de “rééducation par le travailpour avoir été trouvé en possession de documents “clandestins” prônant l’indépendance du Tibet. Une fillette de 12 ans aurait aussi été sévèrement battue pendant les quatre mois de sa détention: elle avait participé à des manifestations. D’autres prisonniers auraient été torturés de diverses manières.
Dans son discours aux Nations Unies, rapporté par l’agence officielle “Chine nouvelle” le 2 février 1992, M. Li Peng, premier ministre chinois, a affirmé que les droits de l’homme devraient être universellement respectés, tout en précisant qu’il ne fallait pas minimiser les contraintes qu’imposaient des circonstances nationales et historiques particulières.