En 1989, le 30ème anniversaire de ce soulèvement fur marqué par une répression sanglante de la part de l’armée rouge. Depuis lors, les autorités chinoises ont changé leurs méthodes. Plutôt que sur la force brute, elles s’appuient aujourd’hui sur une surveillance de tous les instants de la population du Tibet à l’aide de caméras placées en des lieux stratégiques et grâce à un réseau très efficace d’informateurs.
L’efficacité de ce système de sécurité incite la population de Lhassa à la prudence : “Nous ressentons de la colère mais nous n’osons pas élever la voixa déclaré un jeune Tibétain au journaliste du South China Morning Post de Hongkong. Ceci explique aussi pourquoi, dans la foule des pèlerins présents à Lhassa à l’occasion du festival, relativement peu de personnes se sont jointes aux manifestations indépendantistes.
Les autorités chinoises étaient d’ailleurs suffisamment sûres d’elles mêmes et estimaient pouvoir contrôler la situation puisqu’elles ont permis aux touristes étrangers de rester à Lhassa pendant cette période.