Prêtre jésuite, il parlait couramment aussi bien l’anglais que le français. Depuis sa sortie de prison en 1988 il avait repris contact avec les milieux catholiques “clandestins” et était l’une des sources d’information les plus sûres pour le monde extérieur sur la politique de répression du gouvernement chinois à l’encontre des groupes religieux non autorisés.
Emprisonné une première fois en 1953 pendant un an, il fut arrêté à nouveau en 1955 à Shanghai. Il ne fut libéré que vingt-trois ans plus tard en 1978. Accusé en 1981 d’être “membre d’une clique de traîtres contre-révolutionnairesil fut condamné à 15 ans de prison. En 1988, malade, il était mis en résidence surveillée à Shanghai. Au début de l’année 1993, sous la pression internationale, la sentence qui l’avait condamné en 1981 avait été rapportée (5).