Eglises d'Asie – Cambodge
Phnom Penh : la nouvelle traduction interconfessionnelle du Nouveau Testament a été présentée lors d’une cérémonie oecuménique
Publié le 18/03/2010
… secrétaire général de la Société biblique universelle pour la région Asie-Pacifique, venu spécialement de Hongkong avec deux de ses collaborateurs. Etaient présents aussi le pasteur Serge Oberkampf, de la Société biblique française, un prêtre anglican en poste à Phnom Penh, ainsi que les auteurs de la traduction, le pasteur cambodgien Sok Nhep Arun et le P. François Ponchaud, des Missions étrangères de Paris. Le ministre des Cultes du gouvernement de Phnom Penh a honoré la cérémonie de sa présence.
Cette traduction est le couronnement du travail réalisé par une longue lignée de prêtres des Missions étrangères de Paris, pionniers de la linguistique cambodgienne, qui ont fait les premiers dictionnaires cambodgiens (1). A leur suite, de 1923 à 1934, deux pasteurs américains avaient, pour la première fois, traduit le Nouveau Testament dans son intégralité, mais la traduction, très littérale, était devenue incompréhensible. En 1973, un comité interconfessionnel entreprit une nouvelle traduction. Son travail fut interrompu par l’arrivée des Khmers Rouges. C’est en 1985, à l’initiative de F. Ponchaud, que la Société biblique française créa un nouveau comité interconfessionnel comprenant deux évangélistes, un bouddhiste et un catholique.
Durant la semaine qui a précédé la cérémonie de présentation, un séminaire de formation à la traduction de l’Ancien Testament a rassemblé une vingtaine de chrétiens cambodgiens, dont la moitié de catholiques. Le 9 octobre 1993, la Société biblique du Cambodge a été créée par les représentants de plusieurs confessions chrétiennes présentes à Phnom Penh. Un comité provisoire de quinze membres a été élu pour six mois. Le Pasteur Sok Nhep Arun et le P. François Ponchaud sont responsables d’un nouveau comité de traduction de l’Ancien Testament.