Eglises d'Asie

Caritas-Macao s’inquiète du sort des travailleurs immigrés philippins

Publié le 18/03/2010




Dans une lettre au consul général des Philippines à Hongkong, M. Paul Chi-meng, secrétaire général de Caritas-Macao, a demandé au gouvernement de M. Ramos de faire connaître à la population des Philippines la situation de l’emploi dans l’enclave portugaise. De plus en plus nombreux en effet sont à Macao les Philippins qui se tournent vers Caritas pour obtenir une aide : “Ils espèrent tous trouver du travail et rester ici, même ceux qui s’aperçoivent que la vie n’est pas si facile”.

Selon une enquête menée par l’organisation catholique en octobre 1993, huit à dix mille Philippins travaillent à Macao. Environ 2 500 jouissent du statut de résidents permanents ou temporaires. Les autres n’ont qu’un permis de travail pour étrangers ou bien ont obtenu un visa de touristes dont la durée de validité n’est que de 21 jours et qui ne peut être renouvelé qu’une fois. Passé ce délai, l’individu qui n’a pas trouvé du travail et obtenu ainsi le statut de travailleur étranger, peut être arrêté et expulsé comme immigrant illégal.

Or la plupart des Philippins présents à Macao sont venus par l’intermédiaire d’agences qui parfois sont elles-mêmes illégales. Ne trouvant pas l’emploi espéré, ils sont refoulés et ne rapportent au pays que les dettes contractées en cherchant du travail.

Les travailleurs philippins immigrés à Macao appartiennent la plupart à la tranche d’âge des 21 à 40 ans. Les trois quarts sont des femmes.