Selon des photographies recueillies par Lodi Gyari, directeur de la campagne internationale en faveur du Tibet, et commentées par la presse de Hongkong (5), les troupes chinoises d’occupation poursuivent la réalisation d’un vaste programme de constructions au Tibet. La ville de Lhassa a été équipée d’énormes aménagements militaires, de plusieurs prisons et est désormais entourée de nouvelles et vastes zones d’habitations, tandis que, sur un plan officiel de la ville en l’an 2000, les quartiers traditionnels sont presque réduits à rien, seuls étant préservés, comme sites culturels et touristiques, les palais de Jokhang et du Potala.
Autour de Lhassa, les routes sont jalonnées de postes militaires de contrôle, qui surveillent et limitent sévèrement les allées et venues des moines, dont les monastères sont eux aussi cernés d’installations de l’armée chinoise.