Selon le père Théobald Diederich, 83 ans, qui a jadis enseigné au séminaire franciscain en Chine avant de rejoindre l’institut biblique de Hongkong en 1953, la traduction de 1968 serait aujourd’hui à réviser, parce que, dit-il, « le style d’une langue ne dure guère qu’une générationSon avis est partagé par le père Joseph Fung Che-ho, directeur de l’association biblique catholique de Hongkong : « L’usage du chinois n’est pas identique en Chine continentale, à Hongkong et à Taiwan, qu’il s’agisse des caractères, du style, de la grammaire… Une traduction nouvelle aurait à tenir compte de ces différences
En vingt-cinq ans, le Studium biblicum a publié environ 240 000 exemplaires de sa Bible chinoise en un volume. Des tirages faits à Hongkong et à Taiwan sont diffusés dans les autres communautés catholiques de langue chinoise. En Chine continentale, les organismes catholiques reconnus par le gouvernement ont acquis ces dernières années les droits de reproduction.