Des négociations difficiles continuent entre la junte militaire de Rangoun et le Haut-commissaire aux Réfugiés à propos du rapatriement de 20 000 réfugiés de l’ethnie mon se trouvant dans des camps de réfugiés mis en place par des organisations chrétiennes. Dix mille autres vivent dans des villages tout proches de la frontière avec la Thaïlande.
Au cours des années, ils ont souvent franchi la frontière pour servir dans l’armée rebelle mon qui s’affrontait aux troupes birmanes. Mais cette dernière a récemment signé un accord de paix avec Rangoun et on demande aujourd’hui aux réfugiés de retourner chez eux. Les Mons veulent que le Haut-commissariat aux réfugiés surveille le rapatriement pour s’assurer que les réfugiés ne sont pas maltraités à leur retour. « Nous sommes prêts à le faire et nous en parlons aux autorités birmanesdit un fonctionnaire des Nations Unies. Mais le Haut-commissariat est gêné de n’avoir été invité ni par Bangkok ni par Rangoun à prendre part aux négociations qui ont lieu autour des réfugiés.