Eglises d'Asie

Tibet : le gouvernement veut renforcer son contrôle sur les monastères boudhistes

Publié le 18/03/2010




Au cours d’une conférence à Lhassa, capitale du Tibet, M. Li Que, secrétaire général adjoint du Parti communiste chinois, a déclaré : Nous devons renforcer notre contrôle sur les monastères et les temples, continuer l’éducation patriotique des moines et des religieuses, étendre notre contrôle à d’autres sites religieux en conformité avec la loi. En aucun cas, nous ne laisserons la clique du Dalaï Lama utiliser temples et monastères pour organiser leurs activités séparatistesLe Quotidien du Tibet, daté du 15 janvier 1996, qui rapporte cette déclaration, ajoute que “ceux qui réclament l’indépendance du Tibet sabotent la stabilité sociale et sont des obstacles au développement de la région

Tempa Tsering, porte-parole du gouvernement en exil du Dalaï Lama note que “ces déclarations manifestent encore une fois l’absence de liberté religieuse au Tibet en dépit des protestations du gouvernement chinoisLa querelle sur le choix du Panchen Lama est le dernier incident à avoir opposé le Dalaï Lama au gouvernement de Pékin (2). Celui-ci explique son refus d’accepter le choix fait par le chef religieux tibétain par un traité de 1792 entre le Tibet et la dynastie Qing.