Les “Tigres” tamouls impliqués dans le trafic de drogues et les ventes d’armes

Voilà déjà un certain temps que les autorités internationales se préoccupent des opérations internationales criminelles menées par la guérilla séparatiste pour assurer son financement et son approvisionnement en armes. 4 000 trafiquants de drogues appartenant à l’association des tigres sont aujourd’hui en prison en Inde, aux Etats-Unis au Canada et en Allemagne. Les derniers rapports d’Interpol faisaient état de l’aggravation de la pression qui pèse aujourd’hui sur toutes ces activités illégales par suite de la législation internationale désormais appliquée sur le blanchiment de l’argent issu du trafic de la drogue. Par deux fois, l’organisation des “tigres” a été obligée de renoncer à l’importation d’armes par bateau depuis que l’échange d’informations à leur sujet s’est généralisé entre les 140 polices membres d’Interpol. Enfin après la dernière réunion des nations industrialisées sur le terrorisme, une répression très lourde s’exerce désormais contre toutes leurs activités au Canada, tandis que des mesures rigoureuses sont prises pour empêcher leur entrée dans les pays occidentaux sous le couvert du droit d’asile.

Les “tigres” possèdent une flotte de cinq navires utilisés pour le trafic de drogues et d’armes et les renseignement recueillis par Interpol laissent penser qu’ils se sont associés aux syndicats du crime. Il apparaît aussi que les tigres sont impliqués dans le trafic de drogues, d’armes et de prostituées, aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe de l’ouest et en Asie de l’est.