Près de 10 000 civils karen se réfugient en Thaïlande pour fuir l’avance des troupes birmanes dans les territoires contrôlés par l’Union nationale karen

Selon des témoins, de très violents combats opposent l’armée birmane aux soldats de l’Union nationale karen dans la région de Minthamee, dans le Tennasserim. Des officiels de l’Union nationale karen, interrogés par téléphone, ont déclaré que l’armée birmane s’était livrée à des actes de viol et de pillage contre les populations civiles au cours de leur opération militaire.

L’Union nationale karen est la dernière des organisations rebelles ethniques à ne pas avoir signé de cessez-le-feu avec le gouvernement central de Rangoun. Les Karens, au nombre de 8 millions, sont la minorité ethnique la plus importante de Birmanie (1).

Des sources militaires thaïlandaises ont estimé, le 20 février, que l’organisation militaire des rebelles karen était très affaiblie et qu’elle ne résisterait pas longtemps à la présente offensive.