Eglises d'Asie – Cambodge
La répression qui frappe l’opposition politique et la presse après la prise de pouvoir de Hun Sen inquiète les Occidentaux et les membres de l’Asean
Publié le 18/03/2010
La façon dont Hun Sen a conduit son coup de force, et la répression qui s’est abattue dans les jours suivants sur les membres des partis de Ranariddh et de Sam Rainsy ainsi que sur des journalistes semble avoir inquiété les gouvernements occidentaux autant que ceux de l’Asean. La plupart des gouvernements étrangers ont décidé d’évacuer leurs ressortissants et de suspendre au moins momentanément l’aide accordée au Cambodge. Plus de six mille étrangers ont quitté le pays en quelques jours. Les gouvernements de l’Asean réunis le 10 juillet à Kuala Lumpur, en Malaisie, ont décidé, de leur côté, de suspendre indéfiniment la décision d’accueillir le Cambodge au sein de l’organisation régionale. Les compagnies étrangères installées à Phnom Penh ont décidé elles aussi de suspendre toutes leurs activités et de rapatrier la plupart de leurs cadres.