Eglises d'Asie

Le premier ministre rend un hommage solennel à Mère Teresa

Publié le 18/03/2010




Lors d’un service à la mémoire de Mère Teresa, célébré par Mgr Michaël Rozario, à la cathédrale Ste Marie, le 20 septembre 1997, le premier ministre, Sheikh Hasina, a prononcé un discours où elle a qualifié la fondatrice des missionnaires de la charité d' »ange de paix et d’amourPour la plus haute responsable politique du Bangladesh, qui, le 13 septembre dernier, avait fait le voyage à Calcutta afin de participer aux funérailles de la religieuse, l’aspect le plus sublime de l’attitude de Mère Teresa à l’égard des autres a été d’avoir considéré chacun comme un être humain, au-delà de sa religion et de ses croyances. Elle n’allait pas vers les pauvres avec un message religieux, mais avec un amour agissant, a encore ajouté Sheikh Hasina.

D’une façon plus concrète, le premier ministre a rappelé les liens particuliers existant entre la religieuse défunte et son pays. En premier lieu, elle a souligné que beaucoup de ses compatriotes ont gardé un souvenir respectueux de l’aide qu’elle avait accordé aux réfugiés bangladais en Inde lors de la guerre d’indépendance contre le Pakistan de 1971, guerre que dirigeait son propre père, Sheikh Mujibur Rahman. Elle s’est en particulier félicité des 14 centres gérés dans le pays par les religieuses missionnaires de la charité, dans l’esprit de Mère Teresa. Le chef du gouvernement bangladais s’est attardée ensuite sur la visite faite dans le pays en 1995 par la lauréate du Prix Nobel de la paix. Elle avait visité l’hôpital de la communauté de Dhaka, inauguré l’hôpital flottant de Demra et posé la première pierre d’un centre de réhabilitation à Gazipur, à 50 km de Dhaka. Le premier ministre a enfin conclu en appelant ses compatriotes à suivre les idéaux de Mère Teresa, elle qui croyait qu’il était possible de construire un monde pacifique grâce à l’amour et l’affection.

La plupart des personnalités ayant ensuite pris la parole ont insisté sur le lien indissoluble qui, chez Mère Teresa, associait l’amour de Dieu à celui du prochain.