Eglises d'Asie

UN LIVRE BLANC SUR LA LIBERTE RELIGIEUSE EN CHINE “Situation actuelle de la liberté religieuses en Chine”

Publié le 18/03/2010




1 – La situation actuelle de la religion en Chine

La Chine est un pays comportant une grande diver-sité de croyances religieuses. Les principales religions sont le bouddhisme, le taoïsme, l’islam, le catholicisme et le protestantisme. Les citoyens de Chine peuvent librement choisir, exprimer leurs croyances religieuses et afficher leur appartenance à une religion. Selon des statistiques encore incomplètes, il y a, dans toute la Chine, plus de 100 millions d’adhérents à diverses religions, plus de 85 000 lieux consacrés aux activités religieuses, quelque 300 000 membres des divers clergés et plus de 3 000 organisations religieuses. Il faut ajouter à cela 74 écoles ou collèges dirigés par des organisations religieuses et destinés à la formation du personnel ecclésiastique.

Le bouddhisme a une histoire de 2 000 ans en Chine. Actuellement, la Chine possède environ 13 000 temples bouddhistes et quelque 200 000 religieux et religieuses bouddhistes. Sont compris dans ce chiffre 12 000 lamas, hommes et femmes, plus de 1 700 Bouddhas vivants, 3 000 et quelques temples du bouddhisme tibétain, ainsi que près de 10 000 “bhiksus” (moines mendiants) et religieux supérieurs, plus de 1 600 temples appartenant au bouddhisme pali. Le taoïsme, originaire de Chine a une histoire de 1 770 ans. Aujourd’hui, la Chine possède plus de 1 500 temples taoïstes avec plus de 25 000 prêtres et religieuses.

L’islam a été introduit en Chine au 7e siècle. De nos jours, l’islam est la religion de dix minorités du pays, parmi lesquelles se trouvent les Hui et les Uygur, soit une population de 18 millions de personnes. Leurs 30 000 mosquées sont gérées par 40 000 immams et “akhund”. Le catholicisme a été introduit à diverses époques à partir du 7e siècle, mais il ne s’est largement développé qu’après la guerre de l’opium de 1840. Actuellement, la Chine compte 4 millions de catholiques, avec un clergé de 4 000 membres, plus de 4 600 églises et lieux de réunions.

Le protestantisme fut apporté pour la première fois en Chine au 19e siècle et s’est largement diffusé après la guerre de l’opium. Il y a environ 10 millions de protestants avec un clergé de plus de 18 000 membres, plus de 12 000 églises et plus de 25 000 lieux de réunion dans toute la Chine.

En Chine, existent les organisations religieuses nationales suivantes : L’Association bouddhiste de Chine, l’Association taoïste de Chine, l’Association islamique de Chine, l’Association catholique patriotique chinoise, le Collège des évêques de Chine, le Comité du mouvement des trois autonomies des Eglises protestantes de Chine, et le Conseil chrétien de Chine.

Les dirigeants religieux et les organes dirigeants des diverses institutions religieuses sont choisis et ordonnés en accord avec leurs propres réglementations. Les organisations religieuses en Chine gèrent leurs propres affaires d’une façon indépendante. Elles fondent des écoles religieuses, publient leurs livres canoniques et leurs périodiques, administrent des services sociaux en fonction de leurs besoins. Comme d’autres pays, la Chine met en oeuvre le principe de la séparation de l’éducation et de la religion ; la religion ne peut être enseignée dans les écoles d’éducation populaire, toutefois, quelques établissements de haut niveau et des instituts de recherche enseignent cette matière ou mènent des recherches à son sujet. Les diverses écoles et instituts fondés par les différentes organisations religieuses dispensent des connaissances religieuses dans la mesure de leurs besoins. Toutes les activités cléricales ordinaires présidées par le clergé, ainsi que les activités religieuses ordinaires ayant lieu dans des lieux réservés à ces activités ou dans les maisons des croyants en accord avec les pratiques habituelles, telles que le culte de Bouddha, la lecture des écritures, la fréquentation des églises, la prière, la prédication, l’assistance à la messe, le baptême, la prise d’habit monastique, le jeûne, la célébration des fêtes religieuses, l’extrême onction et les cérémonies d’anniversaires sont protégées par la loi en tant qu’activités propres des organismes religieux et des croyants eux-mêmes et ne peuvent être contrecarrées.

La révolution culturelle (1966-1976) a eu de désastreuses conséquences sur tous les aspects de la société en Chine, y compris la religion. En vue de corriger les erreurs de la “révolution culturelle”, le gouvernement, à tous les niveaux, a fait de grands efforts pour rétablir et appliquer la politique de liberté de croyance religieuse, rétablir l’innocence de personnalités religieuses soumises à des procès injustes, mensongers ou iniques, et ouvrir à nouveau les lieux consacrés aux activités religieuses. Depuis les années 1980, environ 600 églises protestantes ont été ouvertes à nouveau, ou édifiées chaque année en Chine. Depuis la fin de l’année 1996, plus de 18 millions d’exemplaires de la Bible ont été imprimés, avec une exemption spéciale d’impôt pour favoriser leur diffusion. Par ailleurs, plus de huit millions de livres de cantiques ont été publiés et diffusés en 1983 par le Conseil chrétien de Chine. De 1958 à 1995, un total de 126 évêques catholiques ont été choisis et ordonnés par l’Eglise catholique de Chine, elle-même. Dans les douze années écoulées, plus de 900 jeunes prêtres catholiques ont été formés et ordonnés par le catholicisme chinois. Plus de trois mille protestants participent au culte chaque dimanche à l’église Chongwenmen de Pékin. Dans la cathédrale catholique Nantang de Pékin, on célèbre la messe quatre fois chaque dimanche avec une assistance de plus de 2 000 personnes. L’une de ces messes est célèbrée en anglais à l’intention des étrangers de Pékin.

Au cours de la longue histoire du pays, les diverses religions sont devenues un élément de la pensée et de la culture chinoises traditionnelles. C’est une tradition pour les croyants chinois que d’aimer leur pays et leur religion. Le gouvernement chinois soutient et encourage les groupes religieux à faire l’union des croyants pour qu’ils puissent participer activement à l’édification du pays. Les diverses religions recommandent toutes de se mettre au ser-vice de la société et de la promotion du bien-être du peuple : ainsi les bouddhistes travaillent “pour l’honneur du pays et le profit du peupleles catholiques et les protestants “pour la gloire de Dieu et le profit du peupleles taoïstes “vivent dans la bienveillance, la paix et l’harmonie pour le salut du monde et le profit du peupleles musul-mans “prient Allah de donner aux hommes une grande récompense en ce monde et dans l’au-delà

En Chine, toutes les religions ont un statut d’égalité et coexistent dans la paix. Les disputes religieuses y sont inconnues. Les croyants et les non-croyants se respectent les uns les autres, sont unis et entretiennent des relations harmonieuses. Cela, d’une part, témoigne de l’influence actuelle de la tradition chinoise de compréhension et de tolérance, et d’autre part, montre que, depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le gouvernement a conçu et mis en oeuvre une politique de liberté de croyance religieuse et établi des relations politico-religieuses conformes aux conditions nationales de la Chine.

2 – Protection légale de la liberté de croyance religieuse

Le droit des citoyens chinois à la liberté de croyance religieuse est protégé par la Constitution et les lois.

Dans la constitution de la République populaire de Chine, la liberté de croyance religieuse est un droit fondamental dont bénéficient tous les citoyens. L’article 36 de la constitution stipule : “Les citoyens de la République populaire de Chine bénéficie de la liberté de croyance religieuseIl continue en disant : “Aucun organe d’Etat, aucune organisation publique ou individuelle ne peut forcer un citoyen à croire ou à ne pas croire dans une religion ; pas plus qu’on ne peut faire preuve de discrimination à l’égard de citoyens parce qu’ils croient ou ne croient pas à une religionEt encore : “L’Etat protège les activités religieuses ordinaires” et “personne ne peut utiliser la religion pour mener une activité troublant l’ordre public, mettant en péril la santé des citoyens ou s’ingérant dans le système éducatif de l’EtatEnfin, “les organismes religieux et les affaires religieuses ne peuvent être soumis à un pouvoir étranger(… )

(Les droits des étrangers)

Le gouvernement chinois a promulgué aussi des dispositions concernant l’administration des activités religieuses des étrangers à l’intérieur du territoire de la République de Chine. La Chine respecte la liberté de croyance religieuse des étrangers sur le territoire chinois et protège les contacts amicaux et culturels, les échanges académiques avec les groupes religieux chinois dans le respect de la religion. Les étrangers peuvent participer aux activités religieuses dans des lieux reconnus comme lieux de culte sur le territoire chinois. Ils peuvent aussi prêcher à l’invitation des institutions religieuses chinoises de niveau provincial ou au-dessus. Les étrangers peuvent organiser des activités religieuses auxquelles participent des étrangers dans des lieux approuvés par les autorités populaires du niveau du district ou au-dessus. Ils peuvent inviter des membres du clergé chinois à présider des cérémonies religieuses comme des baptêmes, des mariages, des obsèques et des réunions de prière. Ils peuvent amener avec eux des imprimés de caractère religieux, du matériel audiovisuel religieux ou encore d’autres objets religieux pour leur usage personnel lors de leur séjour en Chine. Les étrangers qui se livrent à des activités religieuses en Chine doivent respecter les lois et réglementations chinoises. (…)

(Limites officielles de la liberté religieuse)

Selon les lois chinoises, si tous les citoyens bénéficient de la liberté de croyance religieuse, ils doivent aussi s’acquitter des devoirs prescrits par elles. En Chine, tous les individus, toutes les organisations, y compris les religions, doivent sauvegarder les intérêts du peuple, le caractère sacré de la loi, l’unité des ethnies et l’unification de la nation. Ceci est en conformité avec les clauses correspondantes des documents des Nations unies et des conventions des droits de l’homme. La déclara-tion sur l’élimination de toutes les formes de l’intolérance et de la discrimination basée sur la religion ou les croyances déclare : “La liberté de manifester sa religion ou sa croyance peut être sujette à des limitations seulement lorsque cela est prescrit par la loi et nécessaire pour protéger la sécurité publique, l’ordre, la santé, la moralité, les droits fondamentaux ou la liberté des autres L’Engage-ment international sur les droits civils et politiques note : “L’appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence doit être interdit par la loiLes citoyens qui croient à une religion et ceux qui n’y croient pas sont égaux devant la loi. Ceci est une exigence fondamentale pour une civilisation moderne et pour une nation soumise à l’autorité de la loi.

Chaque pays a sa propre histoire, sa culture et ses conditions nationales. Ce sont elles qui, dans chaque pays, donnent à la protection de la liberté de croyance ses caractéristiques propres. Tout en soulignant la protection de la liberté de croyance religieuse, la Chine porte une égale attention à la protection de la liberté de ne pas croire en une religion, garantissant ainsi la liberté religieuse dans un sens complet. Il s’agit là d’une protection plus complète et plus globale des droits civiques fondamentaux. Le gouvernement chinois tient que la croyance religieuse est une affaire personnelle du citoyen. Cependant, l’édification d’un pays socialiste moderne, prospère, puissant, démocratique, possédant une culture avancée, sauvegardant la souveraineté du Pays et de la dignité nationale, constitue l’objectif commun et l’intérêt fondamental du peuple chinois et des groupes ethniques, et par conséquent de ceux qui croient en une religion et de ceux qui n’y croient pas (… ).

3 – Garanties judiciaires et administratives

(…) En Chine, les organisations religieuses et les lieux pour activités religieuses doivent, selon la loi, se faire enregistrer auprès du gouvernement, ce qui est aussi le cas en quelques autres pays. Ces demandes d’enregistrement doivent répondre aux exigences suivantes : un nom et un lieu permanent, une assistance régulière, un organisme de gestion composé d’adhérents à la religion concernée, un personnel ecclésiastique pour célébrer les activités religieuses ou un personnel avec des qualifications exigées par les réglementations des différentes religions ; des règles de gestion et des revenus légaux. (…). L’enregistrement n’est pas réclamé pour ce qui est appelé “culte domestique” par les chrétiens chinois, auquel participent principalement des parents et des amis. Y ont lieu des activités religieuses comme la prière et la lecture de la bible. (…)

4 – Soutien à l’indépendance et l’initiative dans la gestions des affaires religieuses

Les affaires religieuses sont prises en main par les différents groupements religieux, par leurs prêtres et leurs fidèles eux-mêmes. Les affaires religieuses et les groupements religieux ne sont soumis à aucune autorité étrangère. Le gouvernement chinois préconise la gestion des affaires religieuses par les religions elles-mêmes, en accord avec la constitution et les lois. Le principe de l’indépendance et de l’initiative laissée aux Eglises en ce qui concerne leur gestion est un choix historique réalisé par les croyants chinois de leur plein gré. C’est un élément de la lutte du peuple chinois contre l’agression et l’asservissement colonialistes et impérialistes. A la suite de la guerre de l’opium de 1840, la Chine s’était retrouvée dans l’état d’un pays semi-féodal et semi-colonial.

Durant cette période, le catholicisme et le protestantisme occidentaux ont été utilisés comme instruments au service de l’invasion de la Chine et nombre de missionnaires occidentaux ont alors joué un rôle peu glorieux. Ils ont participé au commerce de l’opium et à la préparation de la guerre de l’opium déclenchée par l’Angleterre contre la Chine. Au 19e siècle, Robert Morrison, un missionnaire anglais, et Karl Friedrich August Gutz, missionnaire allemand, qui travaillaient tous deux pour la Compagnie des Indes orientales, ont contribué à la distribution massive de l’opium en Chine.

Certains missionnaires se sont faits les avocats du recours à la force par les puissances occidentales afin de forcer le gouvernement des Qing à ouvrir les ports, prétendant que seule la guerre pourrait ouvrir la Chine au christianisme. Ils ont directement participé aux activités militaires anglaises en Chine.

Ils ont participé à la guerre de 1900 (guerre des boxers), lancée par huit puissances alliées contre la Chine. Nombre d’entre eux, en tant que guides, interprètes, officiers de renseignements, ont pris part aux massacres de civils chinois et au pillage de leurs biens et de leur argent.

Selon Mark Twain, l’écrivain américain renommé, des missionnaires ont imposé à de pauvres paysans chinois des amendes treize fois supérieures à la somme qu’ils étaient censés payer, réduisant ainsi leurs femmes et leurs enfants innocents à mourir de faim. Ils pouvaient ensuite utiliser l’argent ainsi gagné à la propagation de l’évangile.

Ils ont aussi contribué à la conception et à la rédaction des traités inégaux, comme le traité sino-britannique de Nankin de 1842, le traité sino-américain de Whampoa, le traité sino-français de Tientsin en 1858 et la convention sino-française de Pékin de 1860.

En vertu de ces traités inégaux, les missionnaires catholiques et protestants purent louer des terrains dans les ports de commerce pour y édifier des lieux de culte et bénéficièrent de la protection des autorités locales. Dans les provinces, ils avaient le droit de louer ou d’acheter des terrains pour y construire ou y réaliser d’autres projets. Les autorités chinoises locales devaient protéger et traiter avec respect les missionnaires pénétrant à l’intérieur du pays pour y prêcher leurs religions. Elles ne devaient pas interdire aux chinois d’adhérer à une confession religieuse. (…)

Alors qu’ils jouaient ce rôle peu glorieux dans l’histoire moderne de la Chine, catholicisme et protestantisme occidentaux manipulaient et contrôlaient les Eglises chinoises, les réduisant à être de simples annexes des congrégations religieuses et des sociétés missionnaires occidentales. Dans une telle situation, les membres du clergé chinois et la grande majorité de leurs fidèles n’avaient aucun droit. Dans les années 1940, sur les vingt arche-vêques de Chine, 17 étaient étrangers. 110 des 143 diocèses étaient confiées à des évêques étrangers. Il y avait seulement une vingtaine d’évêques chinois. De bonne heure les chrétiens chinois ont exprimé leur désir d’échapper à ce contrôle et ont commencé à créer leurs organisations chrétiennes indépendantes. (…)

Pour ce qui est des croyances religieuses, le catholicisme chinois est le même que celui qui se trouve partout ailleurs dans le monde. Pour ce qui est de l’administration de l’Eglise, toutes les affaires intérieures dépendent des décisions prises par l’Eglise catholique de Chine, d’une manière indépendante.

(…) Maintenant, le nombre des chrétiens de Chine est 14 fois plus élevé que celui de 1949. Le catholicisme chinois a 115 paroisses (diocèses) sous la direction d’évêques et de prêtres chinois. Alors qu’elles adhèrent au principe de l’indépendance et de l’administration autonome, les religions chinoises ont des échanges et des contacts actifs et nombreux avec leurs homologues dans le monde entier, sur une base d’égalité et d’amitié. La Chine a toujours été ouverte aux organisations religieuses étrangères et aux particuliers qui éprouvent de l’amitié pour la Chine, du respect pour sa souveraineté ainsi que pour les principes d’indépendance et d’administration autonome des religions chinoises. Le protestantisme et le catholicisme chinois ont maintenu des relations amicales avec les Eglises de nombreux pays.

En février 1991, le Conseil chrétien de Chine a officiellement adhéré au Conseil mondial des Eglises. L’Eglise catholique de Chine a envoyé des représentants participer à quelques conférences religieuses internationales, par exemple, à la 5e conférence mondiale sur la religion et la paix, aux journées mondiales de la jeunesse (à Manille en 1995).

Ces dernières années, les Eglises de Chine ont envoyé un bon nombre d’étudiants faire des études à l’étranger. Elles ont invité des professeurs étrangers à enseigner dans les séminaires de Chine. Ces échanges amicaux internationaux sont encore en train de s’étendre au sein du bouddhisme, du taoïsme et de l’islam.

Le gouvernement chinois a suivi une politique étrangère pacifique et indépendante en prenant les initiatives qu’il était en son pouvoir de prendre, et il désire améliorer ses relations avec le Vatican.

Cependant cette amélioration requiert deux conditions de base :

– En premier lieu, le Vatican doit mettre un terme aux relations prétendument diplomatiques avec Taïwan, reconnaître que le gouvernement de la République de Chine est le seul gouvernement légal en Chine et que Taïwan est une partie inaliénable du territoire chinois.

– En second lieu, le Vatican ne doit pas s’ingérer dans les affaires intérieures de Chine sous prétexte de questions religieuses. Avant tout, les relations de la Chine et du Vatican doivent être des relations entre deux Etats.

– En conséquence, c’est seulement lorsque les relations entre les deux Etats se seront améliorées que les questions religieuses pourront être discutées. Que ces relations changent ou non, le gouvernement chinois, comme toujours, soutiendra le catholicisme chinois qui porte bien haut la bannière du patriotisme, reste fidèle au principes de l’indépendance et de l’administration autonome et préconise que les évêques soient choisis et ordonnés d’une manière autonome. (…)