Eglises d'Asie – Chine
Shanghai : pour la première fois depuis la réouverture de leur couvent, des religieuses ont prononcé leurs voeux perpétuels
Publié le 18/03/2010
Les douze religieuses sont passées par treize années de formation avant de s’engager par des voeux perpétuels. Le réglement établi lors de la réouverture du couvent de Shanghai précise qu’une candidate religieuse doit d’abord passer deux années comme aspirante, puis trois années de noviciat et deux ans de travail pastoral. A ce moment-là, sur la recommandation de son directeur spirituel, la candidate prononce ses premiers voeux qu’elle renouvelle tous les ans pendant six ans avant de s’engager définitivement.
Selon la soeur Xu Shengjie, nommée supérieure du couvent de Shanghai en 1996 et qui fait partie de celles qui viennent de faire leurs voeux perpétuels, il est possible qu’à l’avenir on assouplisse le réglement concernant la période de formation des religieuses, pour prendre en compte le niveau d’éducation et de spiritualité de chacune des candidates.
Une des soeurs qui ont fait leurs voeux perpétuels, appartenant au diocèse de Shantou, dans la province de Canton, retournera dans son diocèse. Les autres resteront à Shanghai. Au cours de la même cérémonie, 28 religieuses ont aussi prononcé leurs voeux annuels.
Dans son homélie, Mgr Jin Luxian a mis l’accent sur la formation permanente dont les religieuses auront encore besoin. Vous devez considérer cette journée, a-t-il dit, « comme le début d’une longue marche au cours de laquelle toutes sortes de tentations se présenterontIl a aussi profité de l’occasion pour appeler tous les catholiques de son diocèse à rechercher la vie éternelle plutôt que les plaisirs de cette vie.
Le couvent diocésain de Shanghai a été fondé en 1856, et l’évêque de l’époque, Mgr Adrien Languillat, avait appelé des soeurs missionnaires européennes pour former les religieuses locales. Mgr Languillat approuva ensuite la première congrégation religieuse féminine de Chine, les soeurs de la Présentation, et les trois premières religieuses firent leurs voeux en 1873.