La Chine rejette les accusations portées contre elle par le rapport du département d’Etat sur les droits de l’homme

Zhu Muzhi, président de la Société chinoise pour l’étude des droits de l’homme affirme que le département d’Etat américain s’est, une fois de plus, immiscé dans les affaires intérieures de la Chine et s’est servi pour cela du prétexte des droits de l’homme. Selon Zhu, le rapport a déformé, ou même créé de toutes pièces de prétendus faits. A l’appui de cette accusation, il cite, par exemple, un nommé « Liu Fanwen », que les censeurs américains présentent comme un dissident et un militant démocratique. Il ne serait en réalité qu’un voyou, coupable d’agression sexuelle. Il aurait été condamné à deux ans de travaux forcés pour offense à l’égard d’une femme.

Un professeur à l’université de Pékin, Tian Dan, cité par l’article du quotidien chinois, insiste sur les motifs derniers qui poussent les Etats-Unis à critiquer la Chine sur ce point: « Ce que certains américains semblent vouloir, c’est une espèce de « libre expression » telle qu’elle favorise le renversement du gouvernement légitime et du système socialiste de Chine« . Un autre commentateur qui est membre du Conseil des Nations Unies de Chine, Tian Jin, suggère qu’il existe aux Etats-Unis, une force réactionnaire qui préfère la perte du gouvernement socialiste aux progrès que celui-ci pourrait faire. L’article en vient ensuite à un violent réquisitoire contre les Etats-Unis à qui il reproche sa discrimination sociale et sa violence.