Eglises d'Asie

Les femmes pourraient se voir attribuer quatre sièges dans tous les départements du gouvernement

Publié le 18/03/2010




Un avant-projet soumis à l’approbation du conseil des ministres propose que 25 % des sièges au Parlement et autres instances gouvernementales soient réservés aux femmes. La loi serait promulguée “sous peu”, rapporte le “Ceylon Daily News” dans son numéro du 16 mars 1998, citant le ministre des affaires féminines, Hema Ratnayake.

En plus du Parlement, la loi prévoit que les femmes occuperaient au moins le quart des sièges dans les conseils provinciaux, municipaux et jusqu’aux “pradeshiya sabhas” (conseils locaux). Alors que les femmes représentent 51 % de la population, elles n’occupent que 5% des postes dans l’ensemble des instances politiques, rapporte le journal, ajoutant que “le Sri Lanka, de ce point de vue, occupe le dernier rang dans cette région du sud asiatique“.

A la Conférence des ministres des affaires féminines du Commonwealth, qui s’est tenue en Angleterre du 1er au 8 mars 1998, Mme Ratnayake a demandé que les nations présentes prévoient une représentation politique féminine au prorata de leur présence dans la population. Elle a aussi réfuté une allégation affirmant que “la compassion du public et les larmes” expliqueraient le succès politique des veuves en Asie du Sud. Elle a expliqué que les veuves en politique étaient les mieux placées pour mener à bien les programmes de leurs défunts maris. En 1960, Sirimavo Bandaranaike avait succédé à son époux assassiné et était devenue la première femme au monde premier ministre. Elle l’est à nouveau aujourd’hui et sa fille, Chandrika Kumaratunga, est présidente du Sri Lanka.