Eglises d'Asie – Chine
Hebei : La pression des autorités sur les catholiques “clandestins” ne se relâche pas
Publié le 18/03/2010
Selon les mêmes sources, au moment de l’arrestation de l’ecclésiastique, six autres prêtres auraient été interrogés et condamnés à payer une lourde amende. Par ailleurs, dans le village de Quankun, dans la même région, une centaine de personnes, des femmes pour la plupart, auraient été arrêtées le même jour, parce que la police voulait les empêcher d’aller à une messe “clandestine”. Onze d’entre elles ont été gardées en détention pendant quinze jours et forcées de payer une amende de 800 à 1 000 yuans (800 à 1 000 francs environ).
Une religieuse, Zhang Yangzhi, a été elle aussi détenue pendant quinze jours pour avoir enseigné la catéchisme à des enfants. La propriétaire de la maison où elle dispensait son enseignement serait encore en prison à Qingyuan. Selon les mêmes sources, plusieurs organisateurs d’une célébration eucharistique impliquant un millier de familles du village de Donglu, dans le diocèse de Baoding, seraient aussi en détention. On ignore tout de leur sort.
Le 14 octobre 1998, les autorités chinoises locales ont nié avoir connaissance de ces faits. Un porte-parole de la prison de Qingyuan a déclaré qu’aucune personne du nom de Wei Jingkum n’était sur la liste des détenus et le bureau des Affaires religieuses de Baoding a affirmé ne rien savoir du prêtre en question.
Les catholiques “clandestins” sont très nombreux dans la province du Hebei. Depuis quelques années, ils paient un prix très lourd pour leur fidélité au pape et leur refus d’accepter l’autorité de l’Association patriotique des catholiques chinois (1).