Eglises d'Asie – Bangladesh
Chrétiens et hindous ont dansé, chanté et prié ensemble sur une musique traditionnelle
Publié le 18/03/2010
Mgr Patrick D’Rozario, évêque de Chittagong, a déclaré que la soumission à Dieu aidait à grandir uni à lui et à progresser dans la vie spirituelle. Pour atteindre Dieu, « il me faut aimer et pardonner à mon prochain » a-t-il ajouté. Le pasteur Alfred Ashish Adhikari de l’Eglise de Bethléhem a, de son côté, souligné que « le péché était l’unique problème de l’homme » et a exhorté l’assemblée à examiner sa conscience et à purifier son âme pour mieux préparer le nouveau millénaire chrétien. Bernard Baroi, de Caritas-Bangladesh, a exhorté à la prière et à la méditation et a demandé aux dirigeants de prendre leurs responsabilités et d’utiliser les dons de Dieu à bon escient. « Dans toute religion se trouve une vérité cachée » a déclaré Abani Baroi, un hindou, qui a expliqué que les disputes interreligieuses étaient dues au fait que la religion n’était pas placée au centre de l’éducation. Le Père Arturo Speziale, de l’Institut pontifical des Missions étrangères, a dit qu’il y avait chez les chrétiens un profond désir de s’unir au Père des cieux que le Nouveau Testament nous décrit comme « le meilleur ami et refuge de toute l’humanité« . L’assemblée se termina par un « baul » (chant traditionnel souvent spontané, sur une thème spirituel) interprété par Anil Chandra, un hindou.
Cette assemblée avait eu lieu la première fois en 1935 à l’initiative du P. Omer Desrochers, de la congrégation de la Sainte-Croix. Priyonath Boiragi, un ami très proche, connu pour ses dons de guérisseur, a aidé à maintenir la tradition de cette assemblée, a tenu à préciser Mongal Baroi du comité consultatif.