Eglises d'Asie – Chine
Le président Jiang Zemin expose la politique religieuse du parti communiste
Publié le 18/03/2010
Il a affirmé que malgré leur athéisme, les communistes chinois pratiquent une politique de liberté religieuse qui prévoit que la religion est au service des intérêts de la nation et de la population. Il a insisté sur la nécessité d’appliquer correctement cette politique et de renforcer la gestion des affaires religieuses dans le cadre de la loi, gestion guidée par le souci d’une mutuelle adaptation de la religion et du socialisme. Il y a, en effet, réciprocité, a dit le président Chinois, entre la protection de la liberté religieuse par la loi et le maintien des activités religieuses dans le cadre de cette loi, entre la garantie des droits des croyants et la soumission de ces derniers aux lois, règlements et lignes politiques du pays.
Le président a cependant affirmé que la religion reste au service des intérêts les plus hauts du pays et du bien collectif de la population. Les adeptes des religions doivent aimer leur pays, contribuer à l’unité de la nation et au développement de la société, et, enfin, renforcer la solidarité des divers peuples du pays.
Participaient à la réunion de la souscommission les représentants des cinq religions reconnues par le gouvernement, à savoir le bouddhisme, le catholicisme, l’islam, le protestantisme et le taoïsme. Selon les statistiques officielles données par le « livre blanc sur la liberté religieuse » publié en octobre 1997 (5), les adhérents de ces cinq grandes religions dépasseraient les 100 millions. Ce même livre blanc parle de 4 millions de catholiques, de 10 millions de protestants et de 18 millions de musulmans. Cependant les statistiques fournies par les religions elles-mêmes sont beaucoup plus élevées.