Eglises d'Asie

Le congrès national des femmes s’ouvre sur un rappel des valeurs fondamentales du Cambodge

Publié le 18/03/2010




A Phnom Penh, le 7 septembre, vient de se tenir le premier congrès national des femmes cambodgiennes. Un appel a été lancé au pays afin qu’il retrouve ses anciennes racines et le respect trop longtemps oublié des droits des femmes. “Il y a beaucoup de choses à faire cesser, comme la violence dans les familles, les viols et le trafic des femmes”, a déclaré le ministre de la Condition féminine, Mu Sochua : “Notre civilisation était jadis très avancée. Il nous faut la retrouver et améliorer la condition de nos femmes comme dans les temps anciens”. La reine Monineath Sihanouk, qui a ouvert la rencontre, a déclaré que cette assemblée était “une lumière pour nous toutes, une lumière qui nous laisse entrevoir un avenir meilleur et rétablit les femmes dans leurs droits, en famille, dans la nation et la société”.

Ce congrès de trois jours réunissait 200 déléguées. Il était parrainé par le Canada, la Hollande, l’Australie, le Programme mondial d’aide alimentaire et le groupe caritatif anglais Oxfam. Alors que le Cambodge évoque pour beaucoup l’ancienne civilisation d’Angkor et ses élégantes danseuses, la vie actuelle de beaucoup de Cambodgiennes est faite de violences familiales, de travaux pénibles, sans perspectives d’avenir. “Cette assemblée est là pour nous faire réfléchir à ce que nous faisons et aux raisons qui font encore obstacle à la restauration du droit des femmes. Nous allons analyser le pourquoi des problèmes et prévoir une meilleure politique”, a encore déclaré Mu Sochua.