Eglises d'Asie

Hongkong : des adeptes du Falungong protestent contre la mort en Chine populaire de 50 des leurs

Publié le 18/03/2010




Quelques centaines de membres du mouvement Falungong ont participé à une marche de protestation jusqu’au centre administratif de Hongkong, samedi 2 septembre, pour « faire connaître au monde le meurtre d’au moins 50 adeptes du Falungong par les autorités chinoises », et demander la fin de la persécution de Pékin contre le mouvement.

Ils étaient plus de 200 à marcher vers le Bureau de liaison du gouvernement central, au centre de Hongkong, pour délivrer une lettre demandant au gouvernement chinois l’arrêt des dispositions prévues pour intensifier la campagne en cours contre le mouvement : « Nous voulons que le monde sache que les autorités chinoises ont torturé à mort au moins 50 adeptes du Falungong », a déclaré une de leurs porte-parole, Hui Yee-han. Elle a déclaré qu’un rapport leur était parvenu indiquant que les autorités de Pékin se préparaient à intensifier leur action contre les membres du Falungong et « avaient même planifié de nouvelles exécutions » d’ici le 1er octobre, fête nationale en République populaire de Chine. Elle a également affirmé que le rapport mentionnait qu’« une somme de 50 millions de yuans (6,02 millions de dollars) avait été prévue par le gouvernement pour construire de nouveaux centres de détention pour les adeptes du Falungong( Ils veulent complètement détruire la réputation du Falungong », et éradiquer ainsi le mouvement dans les trois mois.

Le Centre d’information pour les droits de l’homme et la démocratie, basé à Hongkong, indique que la mort de 24 membres du Falungong lui a été confirmée. Tous sont morts pendant leur garde à vue, mais « le chiffre réel est sans doute beaucoup plus élevé». Le même Centre ajoute que, ces douze derniers mois, environ 450 adeptes du mouvement sont passés en jugement, sans chef d’inculpation précis, et que plus de 10 000 ont été envoyés en camp de travail pour « rééducation ».

Alors que le mouvement du Falungong est interdit en Chine continentale depuis juillet dernier, il n’a pas été décrété hors-la-loi à Hongkong où s’applique la formule « un pays, deux systèmes