Eglises d'Asie

Un diocèse catholique dont les fidèles sont en majorité issus de populations aborigènes inaugure sa nouvelle cathédrale

Publié le 18/03/2010




Au nord du Bangladesh, le diocèse catholique de Mymensingh, dont les fidèles sont en grande partie issus des populations aborigènes, vient d’inaugurer sa cathédrale bâtie pour remplacer l’ancienne, devenue trop exiguë. Les paroissiens et les prêtres emplissaient la nouvelle cathédrale, dédiée à St Patrick, le jour de son inauguration, le 20 avril dernier. Le diocèse, créé en 1987 d’une partition de l’archidiocèse de Dacca, est situé à 120 km au nord de la capitale.

L’évêque du diocèse de Mymensingh, Mgr Francis Gomez, présidait la cérémonie et la messe inaugurales. Dans son homélie il a exprimé la joie de tous pour cette nouvelle et spacieuse cathédrale. Il a aussi souligné que “le rôle des laïcs chrétiens était absolument vital là où les catholiques sont relativement peu nombreux”. Les évêques de la plupart des diocèses bangladais et Mgr Edward J. Adams, nonce apostolique au Bangladesh, ont concélébré l’eucharistie. Prêtres, séminaristes et religieuses tant du diocèse de Mymensingh que de celui de Dacca étaient présents en nombre. La litanie des saints et tous les chants liturgiques ont été chantés en langue garo. Mgr Gomez a allumé une lampe spéciale pour symboliser “le témoignage de la sainte Vérité” par le peuple de Dieu à travers le monde. A l’offertoire, à côté du pain, de l’eau et du vin, les paroissiens offrirent des fruits, de l’encens, du riz et des fleurs. A la fin de la messe, le nonce apostolique s’est adressé à l’assemblée pour lui dire que “la cathédrale, en vérité, c’était l’ensemble des fidèles réunis autour de leur évêque”, précisant aussi que l’évêque était le représentant de Dieu auprès de son peuple, la source visible et le fondement de l’unité. Des chants et danses traditionnels ont clôturé la fête.