Eglises d'Asie – Sri Lanka
Des milliers de gens ont pleuré la disparition d’un prêtre mort assassiné en qui ils reconnaissaient « la voix des pauvres »
Publié le 18/03/2010
Dans son homélie, le P. Bensiri Perera a déclaré : « Aujourd’hui, ce n’est pas seulement un prêtre que nous perdons, mais un grand réformateur social, un maître, un patriote et un homme qui aimait la langue et la culture de son pays ». Tous ceux qui l’ont connu soulignent « tout ce qu’il a fait pour l’indigénisation' » et comment il a été « l’instrument du baptême chrétien de notre art et de notre culture originels, jusqu’à les faire entrer sous le porche de nos églises », a témoigné en particulier un vieux prêtre.
Le P. Costa a lutté contre l’injustice, l’alcoolisme, la drogue, la prostitution des enfants et toutes les aberrations morales, a témoigné de son côté un paroissien. Tous témoignent de « son audace et de sa vitalité C’était un poète bien connu, un parolier et un écrivain, un pionnier qui a amené l’Eglise à être plus attentive à la culture et à la tradition du pays. Etudiant au grand séminaire national Notre-Dame-de-Lanka, il avait été amené à étudier l’art et la culture originels du Sri Lanka en secondant le fondateur de l’Académie Sinhala Gonsalves, le P. Jacome Gonsalves, père de la littérature catholique cinghalaise.