Le 336e anniversaire de la fondation du premier institut d’éducation catholique devrait contribuer à mieux faire connaître la spécificité de l’éducation catholique aux Thaïlandais

Le Frère montfortain Leo Visith Srivichairatana, secrétaire général du Conseil de l’éducation catholique de Thaïlande, prévoit qu’en moyenne, 10 000 à 20 000 étudiants et professeurs, venus des 300 écoles catholiques, collèges et universités que compte le pays, participeront chaque jour à ce festival. Il se tiendra sur le campus de l’université de l’Assomption, à Banga, dans la banlieue est de Bangkok. Le Frère Visith, directeur de l’école St Gabriel, a annoncé que le Premier ministre Thaksin Shinawatra en présidera l’ouverture, ajoutant qu’une dizaine de conférenciers traiteront des différents aspects de l’éducation ou animeront des ateliers pour les professeurs et les administrateurs. Des centaines de stands proposeront les dernières technologies dans le domaine éducatif, l’équipement, les matériaux et les fournitures scolaires. Les étudiants donneront également des représentations culturelles et s’affronteront dans des compétitions sportives.

Sœur Alphonse Vorasilp, de la Congrégation de St Paul de Chartres, qui dirige le sous-comité pour le travail pastoral au sein des écoles catholiques, a indiqué aussi que le travail et les activités du sous-comité seront présentés au festival. Parmi ces activités, on trouve la catéchèse, le travail pastoral sur les campus et les programmes de soutien et d’assistance morale et psychologique

Selon Mgr Luigi Bressan, ancien nonce apostolique en Thaïlande, les premiers pas de l’éducation catholique au Siam, ancien nom du royaume thaïlandais, remontent à 1665, lorsque le roi Narai accorda aux prêtres des Missions Etrangères de Paris (MEP) l’autorisation de bâtir un collège à Ayutthaya, alors capitale du Siam. Dans un rapport de 1666, Mgr Lambert de la Motte écrivait qu’en plus des services propres à toute pastorale, les prêtres français avaient commencé un séminaire, une école de théologie morale ainsi qu’un institut pour enfants, des enfants personnellement confiés par le roi aux prêtres MEP, et une école primaire.