Eglises d'Asie – Chine
Pour la première fois, le diocèse de Pékin propose un cours de théologie fondamentale ouvert à tous, laïcs et non-laïcs, croyants et incroyants
Publié le 18/03/2010
L’accueil du programme organisé par l’Institut a été plus que satisfaisant. Selon le P. Zhao, l’Institut attendait une dizaine d’inscriptions mais ce sont finalement une vingtaine de participants qui se sont inscrits, d’autres demandant à prendre part aux cours par correspondance, via Internet. Tous doivent avoir au moins suivi le premier cycle des études universitaires et faire preuve d’un intérêt pour la recherche universitaire sur le christianisme ; ils doivent maîtriser l’usage d’une langue étrangère au moins et être capables de mener des recherches par eux-mêmes. Les 112 heures de cours seront données durant 28 semaines, tous les samedis, dans les locaux de l’Institut Xiangbo, situé à proximité immédiate de l’église Saint-Joseph, à Wangfujing, au cour de Pékin. Le programme prévoit six matières principales : théologie dogmatique fondamentale, théologie morale fondamentale, introduction aux Ecritures Saintes, doctrine sociale de l’Eglise catholique, introduction à la pensée religieuse de Vatican II et liturgie. Animés par le P. Zhao, des prêtres et des laïcs, formés en Belgique, à Hongkong ou aux Etats-Unis, les cours se veulent une introduction à ces matières. “Nous appelons ce programme un “programme d’orientation” car ce qu’on y apprendra dépendra beaucoup de ce que chacun y mettra, par ses propres recherches. Nous n’apportons à nos étudiants que des conseils. Chaque sujet formant un ensemble d’une vingtaine d’heures, notre programme peut difficilement se comparer à une formation complète en théologie fondamentale explique le P. Zhao, qui a obtenu en 2002 un doctorat à l’université catholique de Louvain, en Belgique.
L’Institut pour l’étude du christianisme et de la culture a été fondé le 3 août 2002 par le diocèse de Pékin pour mener des recherches sur le catholicisme, la morale, la culture et l’art dans le monde chinois, l’accent étant mis sur la promotion des échanges entre les cultures chrétiennes et la culture chinoise par le biais de collaboration avec d’autres instituts de recherche.