Eglises d'Asie

DIFFICULTES ET PROBLEMES RENCONTRES DANS LA FORMATION DES PRETRES EN CHINE CONTINENTALE

Publié le 18/03/2010




Le nombre de séminaristes qui quittent le séminaire et des prêtres qui abandonnent la prêtrise en Chine aujourd’hui est un reflet des problèmes relatifs à la formation dans les séminaires. Les problèmes sont à la fois structurels et fonction des personnes. Quatre vingt pour cent des séminaristes viennent de milieux ruraux. Ils entrent dans des séminaires situés dans de grandes villes et ont à faire face à toutes sortes de tentations. Malheureusement, jusqu’à maintenant, les séminaires en Chine manquent de bons directeurs spirituels. Anthony S.K. Lam, dans son livre The Catholic Church in Present-Day China, through Darkness and Light, cite quatre raisons qui, selon les responsables des séminaires, font que des séminaristes abandonnent leurs études :

1.) Motivation inadaptée : des jeunes entrent au séminaire pour apprendre une langue étrangère sans avoir l’intention de devenir prêtres.

2.) Santé déficiente : des problèmes de santé empêchent des séminaristes de se consacrer à leurs études. Ceci est particulièrement vrai dans certains des séminaires de province dont les étudiants viennent de toute la Chine. Tous ne s’adaptent pas aux particularités des climats locaux, ce qui aggrave leur santé déjà fragile.

3.) Faiblesse des facultés d’apprentissage : certains séminaristes ne peuvent pas suivre le rythme des cours. Leur culture générale et leur formation sont si faibles qu’ils ne peuvent suivre le déroulement normal des cours du séminaire.

4.) Problèmes familiaux : il n’est pas rare que des familles exigent le retour à la maison de leur fils.

Selon Anthony Lam, enfin, des séminaristes abandonnent leurs études car, pour certains d’entre eux, ils découvrent qu’ils ne sont pas faits pour une vie de prière et qu’ils n’ont pas la vocation (1).

Même lorsqu’un séminariste est ordonné prêtre, cela ne signifie pas que sa vie de prêtre sera sans problème. Dans la Chine centrale et orientale, de nombreux diocèses rencontrent le cas de jeunes prêtres quittant le sacerdoce. Chen Kaihua, un prêtre récemment ordonné en Chine, analyse cette situation dans un article intitulé : « Pourquoi les prêtres quittent-ils leur ministère en Chine continentale et conclut en avançant quatre raisons :

1.) De grandes attentes : comme il n’y a pas de prêtres d’âge intermédiaire (les ordinations sacerdotales ayant été impossibles durant près de trente ans du fait des conditions politiques), les jeunes prêtres manquent d’exemples à suivre. Lorsqu’ils font face à un évêque peu compréhensif et doivent répondre à de trop grandes attentes de la part des paroissiens, certains peuvent devenir apathiques et commencer à se dérober à leurs devoirs.

2.) L’épreuve de l’argent : l’argent peut fournir les facilités nécessaires et les moyens de la formation pour améliorer la qualité de la foi des paroissiens. Mais l’argent peut aussi être une tentation et entraîner la corruption. Malheureusement, quelques rares jeunes prêtres chinois n’ont pas pu surmonter cette épreuve.

3.) Les différences culturelles : un moine bouddhiste, au crâne rasé et dans sa robe bouddhiste, peut déambuler dans les rues de n’importe quelle ville chinoise. Les gens qu’il rencontre considèrent comme allant de soi qu’il soit célibataire. Mais un prêtre catholique a souvent à répondre à la question : « Pourquoi n’êtes-vous pas marié ? » ou « Avez-vous un problème ? » Ces deux réactions de la part des gens mettent clairement en valeur les différences culturelles et les attentes. Ce qui est plus significatif est que les prêtres, non seulement ont à répondre aux doutes de ceux qui ne comprennent pas leur foi, mais ils doivent aussi relever le défi du célibat dans leur cour, et ce défi grandira avec le temps.

4.) Le fossé des générations : les jeunes prêtres sont audacieux, alors que les plus âgés sont prudents. Les prêtres plus âgés, qui ont cheminé sur une route longue et difficile, mettent en garde les jeunes prêtres contre les actes impulsifs et la prise de risques. Mais les jeunes prêtres font confiance à leur enthousiasme et à leur ambition et sont perplexes devant l’approche constamment évasive des prêtres plus âgés (2).

Il y a deux autres raisons qu’il ne faut pas sous-estimer. La première est que les jeunes prêtres n’ont pas dominé correctement le concept d’évangélisation. Ils pensent que la réalisation de bonnes structures matérielles et de bons équipements, comme la construction d’églises et de locaux, sont ouvres d’évangélisation. Ils sont trop emportés par la recherche de fonds extérieurs pour leurs projets de constructions.

Un autre problème est celui des jeunes prêtres qui récitent (oralement) des prières au lieu de prier en profondeur. Ils pensent que réciter beaucoup de prières est le signe d’une vie sainte. Ils ne semblent pas comprendre que le cour de la prière est la relation qui s’établit entre Dieu et soi-même et avec les autres, dans le silence.

Les raisons de l’abandon par les prêtres de leur ministère, qui sont avancées ci-dessus, traduisent la pression et la frustration occasionnées par la politique religieuse actuelle et l’inadaptation de la formation des séminaires, qui ne prend pas en compte les problèmes posés par le changement rapide de la société. Les séminaires en Chine doivent faire de gros efforts pour améliorer leur programme de formation concernant l’accompagnement psychologique, la spiritualité et le travail d’évangélisation, afin d’aider les prêtres à faire face aux défis qui les attendent.

Les relations entre la formation au séminaire et le développement social

La formation au séminaire et le développement social ont, semble-t-il, en Chine, une relation interactive liée à trois facteurs : 1.) les fluctuations dans l’application de la politique religieuse du gouvernement chinois ; 2.) le degré de contrôle exercé par l’Association patriotique des catholiques chinois ; et 3.) l’actualisation de la compréhension du rôle des prêtres aussi bien pour les formateurs que pour les séminaristes.

En premier lieu, pour éviter « les interférences et les influences » de l’extérieur, la politique religieuse que le gouvernement chinois a posée pour l’Eglise catholique est « l’indépendance et l’autonomie Ainsi, l’Eglise catholique de Chine n’est pas autorisée à avoir des contacts avec le Saint Père et elle est incitée à ordonner ses évêques sans l’approbation du Saint-Siège. Pour cette raison, beaucoup de jeunes catholiques ne souhaitent pas rejoindre les séminaires autorisés et vont plutôt dans les séminaires de l’Eglise du silence. En fait, la politique gouvernementale est appliquée à l’Eglise, parfois à la lettre, parfois de façon plus relâchée.

En deuxième lieu, la mise en place dans les années 1950 de l’Association patriotique avait pour but de contrôler l’Eglise. D’où, en théorie, le fait que les séminaires autorisés sont placés sous le contrôle de l’Association. En fait, l’influence de l’Association patriotique sur ces séminaires varie suivant le personnel, les lieux et l’époque. Il est intéressant de noter que, lorsque le gouvernement est plus tolérant vis-à-vis de la religion, beaucoup parmi le clergé et les fidèles, qui ont eu dans le passé à souffrir et à endurer la prison pour leur foi et se sont inflexiblement refusés à rejoindre l’Association patriotique, sont maintenant prêts à reprendre un travail d’Eglise pour le bien de sa continuité. Ainsi, pour le bien de l’avenir de l’Eglise, certains ont même été jusqu’à accepter des postes au sein de l’Association patriotique, tout en maintenant leur loyauté vis-à-vis du Saint Père. Les catholiques en sont conscients et ils soutiennent et respectent ces membres du clergé. D’où, beaucoup d’évêques, de prêtres et de parents permettent à des jeunes de rejoindre des séminaires autorisés. Depuis 1989, beaucoup de séminaires autorisés ont reçu la permission du gouvernement d’inviter des prêtres, des religieuses et des catholiques de l’étranger pour donner des cours de théologie et de philosophie, à chaque fois pour une période d’un ou deux mois. Il y a aussi des prêtres et des religieuses qui sont autorisés à prêcher des retraites pour les séminaristes. Ces phénomènes sont le signe d’une plus grande ouverture, mais ils dépendent toujours du degré de contrôle exercé par l’Association patriotique.

En troisième lieu, il y a le rôle joué par les prêtres dans la société. Bien que les prêtres sortant des séminaires autorisés ne soient pas contraints d’adhérer à l’Association patriotique pour être ordonnés, des tâches leur sont assignées dans des églises autorisées et ils ont, donc, à collaborer avec le personnel de l’Association patriotique. D’un côté, les prêtres sortant des séminaires autorisés entrent dans la société avec leur rôle « biblique » de prêtre. Leur responsabilité première est de s’occuper des âmes des fidèles, de les guider dans l’amour de leur prochain, d’administrer les sacrements et d’enseigner le catéchisme. De plus, légalement et avec la bénédiction du gouvernement, ils ont la responsabilité d’actions sociales à petite échelle, pour prendre part aux responsabilités du gouvernement avec la bonne volonté de la société au sens large. D’un autre côté, les prêtres sortant des séminaires du silence assument le rôle biblique de « prophètes Ils refusent d’adhérer aux organisations soutenues par le gouvernement. Ils osent faire connaître la position de l’Eglise sur les problèmes des droits de l’homme et de la liberté religieuse. Ils jouent le rôle d’une opposition loyale à l’intérieur du système. Le gouvernement use de différentes tactiques à leur égard. Parfois, il essaye de se les concilier par des moyens amicaux, et parfois, il tente de les supprimer en recourant à des moyens musclés.

Néanmoins, parmi les Chinois sortis du cauchemar de la Révolution culturelle, les plus âgés attendent le repos promis dans l’autre vie, alors que les plus jeunes s’interrogent sur le sens de la vie présente. Beaucoup s’adressent délibérément à l’Eglise et à ses prêtres pour apprendre la doctrine catholique. Quelques-uns font le pas de demander le baptême. Ainsi, les prêtres provenant des séminaires, autorisés ou non, sont appelés à devenir la source d’une force spirituelle dans le développement de la société chinoise, et cela bien que leur nombre soit insuffisant pour faire face à ces demandes.

Nous avons été heureux de voir que la formation ouverte des séminaires guide graduellement les gens vers la vérité et l’ouverture du cour, si bien que les séminaristes peuvent jouer leur rôle prophétique aux moments cruciaux. Le refus de quelque 120 séminaristes du séminaire national de Pékin de prendre part à l’ordination de cinq « évêques » le 6 janvier 2000 en est un bon exemple. Il reste, néanmoins, nécessaire pour tous les formateurs et pour tous les séminaristes d’approfondir leurs études et de mettre pleinement en pratique l’exhortation pastorale du Saint Père, Pastores dabo vobis, parue en 1992.

Espoirs et attentes

Que nous réserve l’avenir ? Je suis prudemment optimiste.

Récemment, le Comité central du Parti a tenu une réunion nationale de travail à Pékin, du 10 au 12 décembre 2001. Dans son discours, le président Jiang Zemin a dit : « La religion sera là encore un bon moment. On peut en tirer profit dans le développement de la société et lui laisser une influence stabilisatrice importante. »

Pour comprendre le sens du discours de Jiang Zemin, il faut savoir, pour dire les choses très rapidement, que les dirigeants chinois se répartissent en deux courants de pensée différents, le pragmatisme et le marxisme. Les pragmatiques rendent hommage du bout des lèvres à l’idéologie communiste. Mais beaucoup de dirigeants chinois sont encore marxistes et restent fidèles à la voie socialiste. Pour beaucoup d’entre eux, la liberté religieuse traduit le fait que la Chine socialiste n’a seulement besoin de tolérer les pratiques religieuses que pour un temps donné. A l’issue du processus, les croyants finiront par changer et adopter l’athéisme scientifique et le marxisme. Le récent discours de Jiang Zemin utilise une nouvelle phraséologie pour réaffirmer la politique religieuse, en vigueur depuis les vingt dernières années. Théoriquement, elle incline vers le pragmatisme, mais en fait, elle soutient le marxisme.

On pourrait se demander pourquoi Jiang Zemin tient aujourd’hui un tel discours et au niveau si élevé d’une conférence nationale. A mon avis, ceci est lié à l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La Chine va se rapprocher de la communauté internationale et elle a besoin de montrer plus de respect des normes internationales. D’un côté, la Chine aura à répondre devant la communauté internationale sur sa politique de liberté religieuse et elle doit trouver quelques explications convaincantes. D’un autre côté, les dirigeants communistes craignent que l’entrée dans l’OMC ne les amène à perdre le contrôle des problèmes religieux. D’où la demande de Jiang Zemin aux cadres du Parti de renforcer leur contrôle sur les personnels et les activités religieuses. En fait, les communistes, en de nombreux endroits de la Chine, ont récemment poussé les églises autorisées à mettre à la hâte en place une Association patriotique. Plusieurs séminaires autorisés qui n’étaient pas suffisamment dans la ligne des dirigeants communistes ont subi une longue enquête d’évaluation. Un certain nombre d’évêques de l’Eglise du silence ont été forcés de quitter leur diocèse et ont vu leurs activités se réduire. En résumé, le contrôle du gouvernement sur les activités religieuses est maintenant plus ferme qu’auparavant. Le 6 novembre 2001, le Premier ministre Zhu Rongji a reçu Pat Robertson, fondateur de CBN (Centre de radiodiffusion chrétien). Ainsi que l’a révélé le Premier ministre, le gouvernement central autorisera les Eglises du silence à s’inscrire au Bureau des Affaires religieuses. En fait, cette façon de faire est à l’avantage du gouvernement dans sa politique de division et de contrôle des différentes Eglises.

Comme nous le savons, les empereurs chinois, depuis la dynastie Han au troisième siècle avant Jésus-Christ jusqu’à la chute de la dynastie Qing en 1911, ont toujours pris une part active à la réglementation de la religion. Les religions entrent normalement dans trois catégories : la religion orthodoxe et légale, comme le confucianisme ; la religion non orthodoxe mais légale, comme le bouddhisme, le taoïsme et l’islam ; la religion hérétique et illégale, comme les sectes, les sociétés secrètes et le christianisme, qui n’a connu qu’une courte période de tolérance sous l’empereur Kangxi. Le gouvernement approuve la première catégorie, tolère la seconde et prend des mesures pour supprimer la troisième. Les communistes chinois ont hérité de ce classement traditionnel mais en ont changé le contenu. Le marxisme entre dans la première catégorie et devient la religion orthodoxe et légale du gouvernement, le groupe des religions qui reçoit l’accord du gouvernement est toléré, mais celles qui n’y parviennent pas tombent dans la dernière catégorie et sont traitées durement.

Naturellement, nous sommes heureux de voir qu’en même temps, en Chine, existent des communistes jeunes à l’esprit ouvert. Ainsi, en décembre dernier, de nombreuses publications chinoises ont publié un long article intitulé : « La vision marxiste sur la religion doit évoluer avec son temps rédigé par Pan Yue, directeur adjoint du Bureau de restructuration des systèmes économiques au Conseil des affaires d’Etat. Pan Yue expliquait qu’après l’arrivée au pouvoir des communistes, ces derniers appliquèrent la politique de Lénine qui s’oppose à la religion et la qualifie d’« opium » et qu’ils assujettirent la moralité à la prospérité économique. Mais le coût en fut très lourd. L’article soulignait que la religion a une fonction psychologique, culturel-le et morale et qu’elle est utile au public dans ses ouvres de charité. En passant d’un parti révolutionnaire à un parti de gouvernement, les communistes devraient mettre de côté le contrôle répressif de la religion et s’orienter vers l’union avec elle pour mettre sa force de cohésion et sa capacité à mobiliser le public au service de la puissance politique communiste. Cette opinion ne représente cependant pas la ligne du Parti. Il faudra du temps pour qu’elle soit adoptée.

Quoi qu’il en soit, la tendance mondiale « au dialogue » et l’entrée de la Chine dans l’OMC créeront un plus large champ d’activités pour la religion en Chine. Même si le gouvernement ne souhaite pas donner une plus grande liberté religieuse, en réalité l’étendue des pratiques religieuses augmente dans la société et corrobore l’opinion selon laquelle « ceux qui sont haut placés décident de la politique, mais ceux qui sont au bas de l’échelle l’appliquent à leur façon. » De plus, quelles que soient les circonstances, l’Esprit Saint, qui est dans l’Eglise, transcende toute limite humaine et permet à la semence des vocations de croître et de prospérer.

Le « Décret sur la formation des prêtres » du Concile Vatican II souligne que « toute la formation que reçoivent les étudiants dans les grands séminaires devrait avoir comme but de faire d’eux de vrais pasteurs des âmes, suivant l’exemple du Christ, qui était un maître, un prêtre et un prophète » (para. 4). Cette phrase indique une nouvelle direction à la formation des séminaires d’aujourd’hui. Elle amène la formation donnée dans les séminaires à revenir à sa source, qui est de suivre le modèle du Christ « pasteur Le prêtre qui remplit la mission de rédemption du Christ interviendra dans le monde avec un esprit d’amour et d’ouverture. Grâce à de nombreux contacts avec des gens de l’étranger, le rôle de « pasteur actuellement latent dans la formation des séminaires en Chine, se fera certainement sentir, et les rôles de « prêtre » et de « prophète qui sont mis actuellement en avant, finiront par s’unir avec celui de « pasteur Seuls, ces excellents « pasteurs » pourront conduire l’Eglise de Chine vers une communauté d’évangélisation et de témoignage d’amour du prochain.

Je vous demande sincèrement à tous d’aider fraternellement et généreusement les séminaristes en Chine : en priant pour eux, en leur rendant visite, en les aidant financièrement, en leur donnant des documents sur la spiritualité, la philosophie et la théologie. Encouragez les professeurs étrangers à venir enseigner dans les séminaires en Chine et donnez les moyens aux professeurs des séminaires chinois de se former à l’étranger.

Bien que j’aie longuement parlé de la formation des prêtres dans les séminaires chinois, je ne veux pas manquer de dire que cette formation peut aussi s’appliquer à celle des jeunes religieuses en Chine.

Je souhaiterais conclure mon exposé avec les mots du Saint Père dans sa Lettre apostolique, Au Commencement du nouveau millénaire (n. 58) : « Avançons dans l’espoir ! Un nouveau millénaire s’ouvre à l’Eglise comme un vaste océan où nous allons nous aventurer en nous reposant sur l’aide du Christ. Le Fils de Dieu, qui s’est incarné il y a deux mille ans par amour des hommes, ouvre encore aujourd’hui : nous avons besoin d’yeux qui sachent le reconnaître, et par dessus tout d’un cour généreux qui devienne l’instrument de son travail sur la terre. »

Ma prière pour vous en ce jour est la suivante : Que l’Esprit Saint vous guide pour « vous lancer au large » pour l’Eglise en Chine, de telle façon qu’elle puisse montrer à son peuple « la gloire de Dieu dans le visage du Christ » (2 Cor. 4,6)

Notes

(1)Anthony S.K. Lam : The Catholic Church in Present-Day China, through Darkness and Light, publié par le Centre d’études du Saint Esprit, 1997

(2)Ibid., p. 101

(3)Tripod, n° 109, janvier-février 1999, pp. 5-17

(4)Tripod, n° 118, juillet-août 2000, p. 34