Eglises d'Asie – Cambodge
La coopération interreligieuse fait partie intégrante du programme catholique de lutte contre le sida
Publié le 18/03/2010
« Nous invitons les nonnes bouddhistes à prier et à chanter pour les malades de l’hospice. Ce qu’ils apprécient beaucoup a-t-il témoigné. A la demande du personnel, les moines donnent des cours de religion bouddhiste aux enfants malades issus de familles bouddhistes. Ces enfants ont besoin de connaître leurs propres traditions religieuses, a commenté le prêtre. « Les moines, membres de l’un ou l’autre temple, sont très enthousiastes et fidèles au projet a-t-il précisé. Le personnel de l’établissement catholique leur a confié plusieurs orphelins dont l’un ou les deux parents sont morts du sida ou de maladies associées. Le P. Noonan a expliqué que, de son côté, le temple le plus proche, lui adressait souvent des personnes séropositives et « assumait volontiers la crémation des malades décédés à l’hospice Le centre dispose d’un modeste lieu de prière. « Nous avons des Livres saints pour toutes les religions : chrétienne, musulmane et bouddhiste. Le panneau indique l’oratoire à l’aide des symboles propres aux différentes croyances ».
La réalité du sida est douloureuse pour les Cambodgiens et exige de l’entraide. « Non seulement il nous faut coopérer davantage avec les autres communautés mais il nous faut aussi apprendre à lutter ensemble contre l’épidémie du sida » (2Le but principal de « Semis d’espérance » est de servir les malades, tout particulièrement ceux qui vivent seuls, les sans-abri et ceux qui n’ont rien à manger. En plus du centre de soins palliatifs, le projet assume un programme de sensibilisation et d’assistance psychologique, des consultations médicales, des soins à domicile, la distribution de nourriture aux malades démunis et la prise en charge des enfants séropositifs ou en phase terminale.