Eglises d'Asie

Hebei : libération de sept prêtres “clandestins” du diocèse de Zhengding et de l’évêque auxiliaire “clandestin” du diocèse de Xiwanzi

Publié le 18/03/2010




Selon différentes sources, les sept prêtres “clandestins” du diocèse de Zhengding, dans la province du Hebei, qui avaient été arrêtés, le 27 avril dernier, par la Sécurité publique (1), ont été libérés le lendemain. Etant intervenues trois jours après la messe d’installation du pape Benoît XVI à Rome, ces arrestations avaient été amplement médiatisées à l’étranger, notamment par la Fondation du cardinal Kung. Leur libération a été annoncée par la même fondation, basée aux Etats-Unis.

Selon la Fondation, les sept prêtres – les PP. Li Qiang, Li Suchuan, Liu Wenyuan, Pei Zhenping, Wang Dingshan, Yin Zhengsong et Zhang Qingcai – se rendaient à une retraite spirituelle devant être prêchée par leur évêque, Mgr Julius Jia Zhiguo, lui-même assigné à résidence du 30 mars au 25 avril, des derniers jours de Jean-Paul II à l’installation du nouveau pape. Ils ont été arrêtés dans le village de Wuqiu, près de la ville de Jinzhou, avant d’être renvoyés vers les antennes locales de la Sécurité publique de leurs villages respectifs. Selon une source catholique du Hebei citée par l’agence Ucanews (2), les autorités dans le Hebei ont fixé pour règle que les prêtres “clandestins” peuvent mener des activités religieuses dans leurs districts respectifs, mais sont passibles d’interpellation dès qu’ils sortent de leurs districts pour se réunir ou participer à des activités religieuses. La retraite réunissant des prêtres issus de différents districts, la Sécurité publique est intervenue, précise cette source.

Par ailleurs, la Fondation du cardinal Kung a confirmé la remise en liberté de Mgr Leo Yao Liang, évêque auxiliaire de Xiwanzi, un diocèse du Hebei. Evêque “clandestin”, Mgr Leo Yao Liang avait été interpellé le 31 mars dernier et sa libération est intervenue le 20 avril ou autour de cette date. Agé de plus de 80 ans, cet évêque fait l’objet de pressions régulières de la part des autorités, qui veulent le voir quitter les rangs des “clandestins” pour rejoindre les structures de l’Eglise “officielle” (3).