Eglises d'Asie – Sri Lanka
Jaffna : un an après la disparition du P. Jim Brown et d’un laïc, des veillées de prière ont été organisées en mémoire de toutes les personnes disparues depuis dix-huit mois
Publié le 18/03/2010
Un an après la disparition, à Jaffna, le 20 août 2006, du P. Thiruchchelvan Nihal Jim Brown, curé de la paroisse Saint Philippe Néri à Allaipiddy et de celle de Wenceslaus Vinces Vimalathas, laïc et père de cinq enfants (1), leurs proches sont toujours dans l’incertitude sur leur sort. Différentes assemblées de prière à leur mémoire ont été organisées, notamment une veillée de prières qui a rassemblé un millier de fidèles à la cathédrale de Jaffna.
« Tous les jours, des personnes sont kidnappées ou tuées ici. Nos prières s’adressent également à toutes ces victimes. Nous vivons dans une terreur absolue, tout le monde a peur de parler, seule l’Eglise peut faire quelque chose et dénoncer ce qui se passe », a confié un fidèle.
Selon l’organisation humanitaire Human Rights Watch, plus de 1 000 cas de disparitions ont été enregistrés au cours des derniers dix-huit mois, ce qui place le Sri Lanka au deuxième rang mondial des pays ayant le plus grand nombre de disparitions, après l’Irak. Le 7 août dernier, John Holmes, coordinateur de l’Aide d’urgence des Nations Unies, s’est rendu dans la péninsule de Jaffna pour discuter des questions relatives à la société civile avec le gouvernement et des représentants d’ONG. Toutefois, il n’a pas pu rencontrer les associations sans présence de membres des forces de sécurité.
Selon l’organisation humanitaire Human Rights Watch, plus de 1 000 cas de disparitions ont été enregistrés au cours des derniers dix-huit mois, ce qui place le Sri Lanka au deuxième rang mondial des pays ayant le plus grand nombre de disparitions, après l’Irak. Le 7 août dernier, John Holmes, coordinateur de l’Aide d’urgence des Nations Unies, s’est rendu dans la péninsule de Jaffna pour discuter des questions relatives à la société civile avec le gouvernement et des représentants d’ONG. Toutefois, il n’a pas pu rencontrer les associations sans présence de membres des forces de sécurité.