Eglises d'Asie

Le gouvernement veut prendre des mesures pour protéger les personnes âgées

Publié le 18/03/2010




Le gouvernement chinois a annoncé, le 12 septembre 1996, des mesures énergiques pour empêcher que les personnes âgées soient abandonnées à leur sort. Celles-ci bénéficieront dorénavant d’une protection légale accrue, a affirmé le professeur Zhang Wenfan président de la commission nationale pour les personnes âgées.

La Chine compte aujourd’hui 120 millions de personnes âgées (2), ce qui est un défi nouveau pour le gouvernement, car “ce grand nombre indique un mouvement démographique de fond et le passage de la Chine à un nouveau stadeselon le professeur. Ce déplacement de la démographie s’explique, dit-il, par le succès de la politique de contrôle des naissances et la plus longue espérance de vie. Aujourd’hui, ajoute-t-il, 9,6 % de la population sont des personnes âgées. Ce nombre devrait atteindre 27 % de la population ou 410 millions de personnes au cours du siècle à venir si les tendances démographiques actuelles se confirment.

La plupart des personnes âgées vivent dans les villages et peuvent compter sur le soutien de leurs proches, mais les ouvriers citadins aujourd’hui à la retraite sont à la charge de leurs anciens employeurs, ce qui est une très lourde charge pour des entreprises d’Etat qui ont déjà du mal à survivre. Selon le professeur Zhang, “l’économie planifiée traditionnelle et ses structures sociales telles que les retraites assurées aux personnes âgées seront détruites par l’économie de marchéLa dépendance économique, la réduction des familles élargies et les contraintes de la vie moderne sont tous des facteurs qui ont contribué à affaiblir le statut des personnes âgées.

Une protection légale accrue est donc dans l’intérêt de tous, dit le professeur Zhang. Il n’a cependant pas précisé le détail de cette protection légale qui sera dorénavant accordée aux personnes âgées.

Au cours des dernières années, l’Etat de Singapour a pris des mesures pour poursuivre les enfants qui abandonnent leurs parents nécessiteux et pour les obliger à contribuer financièrement à leur soutien. Le gouvernement chinois a l’habitude de regarder de très près les décisions singapouriennes en ce domaine.