Eglises d'Asie

L’école salésienne de Sihanoukville meurtrie par une explosion de gaz

Publié le 09/06/2018




Une explosion de gaz a provoqué, jeudi 7 juin, sept blessés et la mort d’un enseignant de l’école technique Don Bosco de Sihanoukville, dans la province cambodgienne de Preah Sihanouk. La communauté salésienne a fermé l’école et demande de prier pour la famille du défunt.

Jeudi 7 juin, une forte explosion a eu lieu au département de mécanique de l’École technique Don Bosco de Sihanoukville au Cambodge, dans la province de Preah Sihanouk. L’accident s’est produit vers 13 h 10 heure locale, entraînant la mort de Sarat Seng, 35 ans, un enseignant responsable de l’atelier de mécanique de l’école. Au moins sept élèves auraient été blessés et transportés à l’hôpital, dont l’un a perdu sa main droite dans l’explosion. L’origine de l’accident semble provenir d’une explosion de gaz, probablement au département de mécanique. Le chef de la police de la province, Chuon Narin, confirme qu’à environ 13 heures, l’enseignant formait ses élèves au moment de l’explosion.
Celle-ci s’est produite derrière le département de mécanique, et les élèves se trouvaient loin de l’enseignant. Le responsable du département d’électrotechnique de l’école Don Bosco explique que Sarat Seng utilisait un dispositif à gaz pour les opérations de soudure. L’explosion a frappé la plus grande partie des structures du campus, brisant fenêtres et tôles et provoquant l’étourdissement de trois personnes se trouvant dans le voisinage. Les panneaux solaires de l’école ont été épargnés, car il se trouvaient sur un autre bâtiment.
Selon Sothy Bou, sous-chef de la police de la province, les origines de l’explosion de gaz demeurent incertaines. Pour le directeur de l’école, le père Eugène Xalxo, les origines de l’accident sont inconnues, mais celui-ci a eu lieu durant un orage. « Je pense que l’explosion a probablement été provoquée par la foudre », estime le prêtre, même si pour lui, un manque de prudence est vraisemblablement en cause. Phul Phorsda, chef de la police de Sihanoukville, confie que le corps du défunt a été confié à son épouse pour les funérailles. La communauté salésienne a fermé l’école et demande prières et solidarité, en particulier pour la famille de Sarat Seng, qui laisse une épouse et deux enfants.

(EDA)

Sources : Infoans.org (agence salésienne), Khmertimeskh.com et Phnompenhpost.com