Eglises d'Asie – Pakistan
Faisalabad : une ONG chrétienne aide les familles démunies dans la création de microentreprises
Publié le 03/06/2021

« Ils m’ont aidé à me relever »
Grâce à la petite ONG qu’il a créée, de nombreux bénéficiaires sont parvenus à se lancer dans des activités honorables et à survivre par eux-mêmes, au lieu de se retrouver à mendier dans les rues ou à crouler sous les dettes. Rehan Masih souligne qu’au lieu de donner de l’argent, le Centre achète l’équipement nécessaire et le fournit à ceux qui sollicitent l’aide de l’association – afin d’assurer que l’argent n’est pas utilisé autrement. Les gens accompagnés par l’ONG choisissent ce dont ils ont besoin pour leur activité, et Rehan Masih le leur fournit. Ce dernier a également deux cousins en Amérique, Nayer et Issac, qui sont ses soutiens financiers. Pour eux, leur seule récompense est cette sorte de satisfaction intérieure que seul Dieu peut donner. Ces six derniers mois, ils ont aidé à lancer plus de dix microentreprises, dirigées par des familles chrétiennes pakistanaises démunies, tandis qu’une cinquantaine d’autres familles attendent leur tour. Le but de Rehan Masih est de leur donner autant que ce que lui-même a reçu, « sans intérêts » précise-t-il. En fait, le fondateur ne garde aucune roupie pour lui ; tout est investi au service des activités des bénéficiaires.
Actuellement, il s’apprête à aider d’autres projets de microentreprises, dont une personne qui a besoin d’un barbecue pour son activité. Il évoque une dizaine d’autres familles qui souhaitent lui parler de leurs projets éventuels. « Dans une période difficile, ils m’ont aidé à me relever », se réjouit Irfan Masih, un homme handicapé qui voulait devenir tailleur. « Rehan Masih et son équipe m’ont trouvé une machine, du fil et du tissu », explique-t-il. Aujourd’hui, il façonne des uniformes scolaires et des vêtements pour hommes et pour femmes. Grâce à cette activité, il gagne environ 20 dollars US par jour, ce qui lui permet de faire vivre sa famille. Un autre bénéficiaire, Niyamat Masih, explique qu’il travaillait autrefois comme agent de nettoyage dans plusieurs immeubles, quand il a entendu parler de Rehan Masih. Après plusieurs mois de préparatifs, l’ONG lui a fourni un rickshaw, avec lequel il gagne désormais sa vie et celle de sa famille.
(Avec Asianews)
CRÉDITS
Asianews
