Eglises d'Asie

Karachi : à l’occasion du début du Carême, des élèves pakistanais prient pour la paix et la stabilité

Publié le 24/02/2023




Ce mercredi 22 février à l’occasion du début du Carême, un groupe d’élèves catholiques pakistanais a assisté à la messe des Cendres, célébrée par Mgr Travas, archevêque de Karachi, dans la cathédrale Saint-Patrick. Durant son homélie, l’évêque a confié que c’est un temps idéal pour « prier pour la paix » dans la région et dans le monde, pour « revenir au Seigneur et changer de vie ». « Je prie pour la prospérité de notre Pakistan », a également déclaré une élève, Myra Anastasia, dans un Pakistan en pleine crise.

Le jour du mercredi des Cendres, le 22 février, Mgr Benny Mario Travas, archevêque de Karachi, a célébré une messe dans la cathédrale Saint-Patrick.

Le 22 février, le mercredi des Cendres, un groupe de jeunes pakistanais a assisté à une messe présidée par Mgr Benny Mario Travas, archevêque de Karachi, à l’occasion du début du Carême. L’évêque a parlé d’un temps idéal pour « prier pour la paix » dans la région et dans le monde, pour la « stabilité » du pays, pour montrer du « réconfort et de la solidarité » aux plus défavorisés, et pour poser des actes de « pénitence et de sacrifice » afin de renforcer la foi.

Durant son homélie, devant un groupe d’élèves rassemblés dans la cathédrale Saint-Patrick, Mgr Travas a souligné que le Carême est une opportunité de renouveau. Il a ajouté que la période de préparation à Pâques est un temps favorable pour « revenir au Seigneur, se confesser et changer de vie », en suivant les commandements. « En ces jours de Carême, nous devons faire pénitence et faire des sacrifices » comme le « jeûne » qui nous permet de « faire l’expérience de la souffrance du Christ dans notre chair ».

« Je prie pour la paix »

Il a ajouté que cette expérience « nous permet de nous rapprocher de Dieu » et d’être plus unis « les uns aux autres ». Mgr Travas a conclu sa réflexion en lançant un appel à la paix et à la stabilité au Pakistan, alors même que l’atmosphère politique du pays s’est tendue ces derniers temps, notamment après une attaque d’un groupe extrémiste, le 17 février au siège de la police de Karachi, qui a fait quatre morts et 14 blessés.

« Je prie pour la paix », a déclaré une élève, Myra Anastasia, devant l’assemblée, « et je prie pour la prospérité de notre Pakistan ». « Les gens ont d’énormes problèmes, certains n’ont rien à manger ; mes parents m’ont appris à économiser de l’argent durant ce temps pour aider les pauvres, pour qu’ils puissent faire l’expérience de la joie du Seigneur ressuscité », a-t-elle confié.

S’ajoutant aux tensions dans le pays, juste au début du Carême, certains dirigeants du parti TPI (Mouvement du Pakistan pour la justice) ont décidé ces derniers jours de se présenter volontairement à la police et de se faire arrêter selon une méthode appelée « Jail Bharo Andolan ».

Shah Mahmood Qureshi, Asad Umar et Azam Swati, entre autres, ont été menottés, aux côtés d’autres cadres de second rang du parti et de partisans, soit un total d’environ 80 personnes. Le fondement de leur décision se trouverait, selon leur propos, une attaque des « droits fondamentaux » garantis par la Constitution et la « catastrophe économique » résultant des choix du gouvernement actuel.

(Avec Asianews)


CRÉDITS

Asianews