Le Sri Lanka annonce son retrait d’une résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
Publié le 22/02/2020
Le gouvernement sri-lankais a menacé de se retirer d’une résolution du Conseil des droits de l’homme des Nations unies après des restrictions de voyage contre le chef d’état-major de l’armée de terre sri-lankaise. Les États-Unis ont interdit d’entrée sur le sol américain le général Shavendra Silva et sa famille proche, ce dernier étant accusé de crimes contre l’humanité commis durant les derniers mois de la guerre civile sri-lankaise (1983-2009), alors que le Premier ministre actuel, Mahinda Rajapaksa, était lui-même président. Le Premier ministre a riposté en annonçant le retrait du pays et en accusant son prédécesseur de « trahison historique » pour avoir signé la résolution 30/1 en 2015. Selon un rapport de l’ONU, près de 45 000 civils tamouls auraient été tués durant les derniers mois du conflit.
Le Sri Lanka a annoncé vouloir se retirer de la résolution 30/1 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. En 2015, le pays avait coparrainé la résolution du conseil sur la promotion de la réconciliation, de l’établissement des responsabilités et des droits humains au Sri Lanka, en s’engageant à identifier les personnes responsables de crimes contre l’humanité commis durant la Guerre civile sri-lankaise (1983-2009). Le Sri Lanka a annoncé son retrait prochain suite à une décision récente des États-Unis d’interdire l’entrée sur le sol américain du chef d’état-major de l’armée de terre sri-lankaise, ainsi que sa famille proche. Le général Shavendra Silva est en effet accusé de violations des droits de l’homme vers la fin de la guerre civile, en 2009. « Alors que nous sommes au XXIe siècle, même des membres de sa famille, qui n’ont pourtant été accusés d’aucun méfait, ont subi une punition collective digne des pratiques du Moyen-Âge », a dénoncé le Premier ministre sri-lankais Mahinda Rajapaksa. Ce dernier a poursuivi en décrivant l’accord qui a conduit au parrainage de la résolution en octobre 2015 comme une « trahison historique » de son prédécesseur, étant donné qu’elle permet aux pays concernés de dénoncer « les membres de nos forces armées comme coupable de violations des droits de l’homme ». Le Premier ministre Rajapaksa, qui était lui-même président du pays en 2009, à la fin du conflit, est également soupçonné de crimes de guerre. En réaction à la décision du gouvernement sri-lankais, Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a appelé le gouvernement à appliquer pleinement la résolution et à continuer de travailler avec les autres institutions internationales pour les droits de l’homme. Au Sri Lanka, le Conseil national de la paix, une ONG locale, a également demandé aux autorités de poursuivre leur engagement au service de la réconciliation nationale. L’organisation a recommandé une nouvelle feuille de route qui impliquerait en premier lieu l’admission des crimes et des violations commises dans le passé. Selon un rapport des Nations unies, près de 45 000 civils tamouls auraient été tués durant les derniers mois du conflit sri-lankais.
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