
Joseph Vaz, né en Inde en 1651 dans une famille portugaise, est arrivé dans l’île de Ceylan en 1687 afin de soutenir les catholiques locaux durant la persécution des calvinistes néerlandais. Le pape Jean-Paul II l’a décrit comme l’un des plus grands missionnaires qu’a connu l’Asie. Il a d’abord compris l’urgence de reconstruire la communauté catholique locale, il a relancé la formation sacerdotale et l’évangélisation des laïcs. À cette fin, il a fondé la congrégation de l’Oratoire de saint Philippe Néri à Goa en 1684, afin de former des missionnaires avant leur envoi au Sri Lanka. Il a étudié les deux langues principales de l’île, le cingalais et le tamoul, afin d’établir des relations fraternelles avec les moines bouddhistes.
La cérémonie du 16 janvier comprend traditionnellement la levée des couleurs. Vendredi 11 janvier, les habitants du village tamoul, des enfants aux plus âgés, ont hissé le drapeau sri-lankais sur la place principale et autour de l’église. La prière du chapelet et la messe ont suivi la levée des couleurs, en tamoul et en cingalais. Le directeur de l’école du village, L. Gratian, assure que les enfants sont très attachés au saint. « Maintenant que nous avons un saint, nous savons que nous pouvons tout lui demander. Saint Joseph Vaz veille sur nous », expliquent les enfants. Pour Joseph Selestian, sacristain de 64 ans, les habitants sont « très chanceux d’être nés dans le village où le saint a vécu pendant des années. Notre bien-aimé saint Joseph Vaz renforce notre foi dans le Christ ».
(Avec AsiaNews, Maha-Galgamuwa)
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