Eglises d'Asie – Sri Lanka
Naissance d’un mouvement national en faveur d’une nouvelle volonté politique
Publié le 11/07/2019
Le mouvement NPM a été fondé le 18 décembre 2018 par deux organisations, Deshodaya et le mouvement UPM (United professionals movement), qui ont rassemblé 17 groupes composés d’intellectuels, de professionnels, d’entrepreneurs, de jeunes et de communautés villageoises. « Le Sri Lanka est en crise », explique le dirigeant du mouvement NPM, Vinya Ariyaratne. « Nous devons nous protéger contre les candidats incompétents, corrompus et égocentriques, qui étouffent notre pays depuis 70 ans [depuis l’indépendance de 1948] et qui nous empêchent de révéler tout notre potentiel », ajoute-t-il. « Tous les citoyens sri-lankais, malgré la richesse de nos ressources naturelles, s’appauvrissent, tandis que les dirigeants, leurs familles et leurs amis amassent les richesses en volant les biens du pays, et en le plongeant dans la dette au détriment des autres. » Actuellement, NPM ressemble simplement à un think tank, et le mouvement n’a pas encore décidé de s’engager directement en politique. Mais c’est une possibilité que ses membres considèrent sérieusement, sous la forme d’un parti politique. Pour l’instant, « nous définissons un plan d’action et nous attendons les retours », explique Vinya Ariyaratne. Le but est d’inciter les gens à « agir, notamment aux côtés des gouvernements locaux, pour amener les autorités à être plus à l’écoute des citoyens ». C’est pourquoi « nous devons d’abord transformer les habitudes en incitant les électeurs à devenir plus actifs en tant que citoyens. De plus, nous espérons identifier de futurs candidats pour les prochaines élections, notamment des jeunes, des femmes et des représentants des minorités ». Pour le père Joseph Srinath (OMI), le NPM est « avant tout un groupe de professionnels qui veulent s’investir et s’engager pour assurer au pays un véritable gouvernement, qui puisse le développer et mettre fin à la corruption ».
(Avec Asianews)
Crédit : Kremlin.ru / CC BY 4.0