Eglises d'Asie

Rajshahi : la Conférence épiscopale bangladaise organise un séminaire national sur le dialogue interreligieux

Publié le 05/05/2022




Du 25 au 30 avril au centre pastoral Christo Jyoti de Rajshahi, dans l’ouest du Bangladesh, la Commission pour l’unité chrétienne et le dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale bangladaise (CBCB) a convié près de 72 catholiques venus de huit diocèses bangladais à un séminaire national sur le thème « dialogue et harmonie interreligieuse : perspectives de l’Église catholique », en présence de Mgr Bejoy D’Cruze, archevêque de Dacca et président de la Commission. « Les gens de toutes confessions peuvent vivre de manière fraternelle », a-t-il confié.

Du 25 au 30 avril à Rajshahi, 72 catholiques bangladais ont pris part à un séminaire national sur le dialogue interreligieux.

Le centre pastoral Christo Jyoti de Rajshahi, dans l’ouest du Bangladesh, a organisé un séminaire national du 25 au 30 avril, sur le thème « dialogue et harmonie interreligieuse : perspectives de l’Église catholique ». L’événement était également parrainé par la Commission pour l’unité chrétienne et le dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale bangladaise (CBCB). Près de 72 catholiques de huit diocèses bangladais ont participé à l’événement.

Mgr Bejoy D’Cruze, archevêque de Dacca et missionnaire OMI (Oblats de Marie Immaculée), qui est également président de la Commission, a ouvert les échanges au début de la rencontre. « Notre Église au Bangladesh est petite, mais elle s’agrandit peu à peu », a-t-il confié. « Même si les chrétiens forment une minorité dans ce pays, nous devons être forts. Les gens éduqués veulent un pays laïc, où les habitants de toutes confessions peuvent vivre de manière fraternelle. Le dialogue interreligieux représente une part importante de cela. »

Dipok Akka, un jeune participant vivant à Rajshahi, explique qu’il s’est senti inspiré par ce séminaire. « Je devrais mieux connaître les enseignements des autres religions. Je devrais montrer plus de respect pour leurs traditions religieuses. Au lieu de nous quereller, nous devrions nous écouter les uns les autres et montrer du respect pour les points de vue des autres. » Il se dit convaincu que si tout le monde connaissait mieux le dialogue interreligieux, il y aurait moins de conflits.

Dans un pays majoritairement musulman comme le Bangladesh, beaucoup de musulmans vivent de façon harmonieuse avec les chrétiens et les autres minorités religieuses. Afin de soutenir cela, les participants au séminaire ont suggéré que le dialogue interreligieux soit inclus au programme et dans les manuels scolaires utilisés dans les établissements éducatifs, y compris dans les madrasas (écoles coraniques). Ils espèrent également que les musulmans et les hindous organisent davantage de séminaires de ce genre afin d’éradiquer l’extrémisme religieux dans le pays.

(Avec Asianews)


CRÉDITS

Asianews